0507
L'Oeuvre

Si tu vois en mes yeux les reflets de la nuit
Et des vents du désert l'infinie solitude
Dont la plainte anonyme s'accroche au rochers gris,
Passe donc ton chemin, ami à la vie rude.
Les espaces inconnus des étoiles cachées,
Dans les tréfonds du fond de leurs lueurs altières,
Allument en mon coeur un élan sans barrière,
Car dans le ciel immense le loin nous est si près
Que vouloir y aller, c'est comme déjà y être.
La Porte en est infime, dans le creux de notre Etre.
La trouver et l'ouvrir, c'est l'oeuvre de la Vie