Artisanat

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Il est rare qu'un touriste vienne en Inde et ne se laisse pas tenter par des objets artisanaux. L'Inde peut se targuer d'avoir en la matière une longue expérience de savoir-faire dans de nombreux domaines. Notre propos est ici d'en explorer quelques uns.

Artisanat de la pierre

Depuis des siècles, les pierres ont été sculptées en Inde pour leur donner la forme attribuée aux divinités. L'art sculptural n'était pratiqué que dans un but religieux. Il était donc confié à des maîtres artisans respectant les règles iconographiques que des ouvrages spécialisés (Shilpi Shastra) avaient codifiées. Cet art a perduré jusqu'à nos jours mais n'est plus pratiqué que dans un nombre limité de centres de production :

 A Jaipur, au Rajasthan, on emploie le beau marbre blanc de Makrana
 A Mahabalipuram (Tamil Nadu) où une école d'Etat de sculpteurs fait vivre la tradition, on utilise un granite gris pour les statues des temples et une gamme de pierres moins dures : marbre brun rouge et autres pierres vertes, noires, gris perle, blanches... pour des statuettes destinées aux touristes. Des sujets non religieux (éléphants, tortues, etc.) diversifient l'offre
 A Bhubaneshvar (Orissa), on sculpte de grandes statues de divinités dans une sorte de grès (khondalite) rose du plus bel effet. Une serpentine plus tendre permet des sculptures très fines dans les tons vert foncé

On ne saurait parler du marbre sans citer le luxueux artisanat d'Agra (Uttar Pradesh) où d'habiles artisans incrustent dans un beau marbre blanc des pierres semi-précieuses formant de jolis motifs souvent floraux. Les objets (tables, boites, plats, etc.) sont vendus cher. Il convient de vérifier que le "marbre" en question n'est pas une simple pierre tendre ("soapstone", pierre de savon) incrustée de verre coloré.

Parmi les autres pierres, on mentionnera les sculptures en beau grès rose de la région de Jaipur (Rajasthan). On en confectionne, à l'usage des amateurs, des statues, parfois de grande taille, de divinités telles que Ganesh ou Hanuman mais plus couramment des éléments de décoration de jardin (bancs, fontaines, balustrades). C'est ce même grès qui a servi à la construction de la fameuse ville de Fatehpur Sikri par l'Empereur Aqbar au 16ème siècle. De nombreux autres monuments anciens ont été construits avec le même matériau (Fort Rouge d'Agra et de Delhi, tombeau d'Humayun à Delhi, etc.).

En ce qui concerne les pierres semi-précieuses, Jaipur (Rajasthan) est le plus grand centre mondial de taille. La gamme disponible dans les bijouteries et les négociants n'est pas limitée aux minéraux originaires de l'Inde. C'est ainsi que l'on trouvera : la citrine, l'améthyste, l'agate, la cornaline, le grenat, la tourmaline, la pierre de lune, l'oeil de tigre, le lapis-lazuli, la labradorite, le cristal de roche (quartz), l'aigue-marine, l'opale, le jade, sans compter la turquoise et le corail la plupart du temps faux.

Ceux qui sont intéressés doivent en effet savoir que les fausses pierres abondent et qu'il vaut mieux faire ses achats dans une bijouterie. Quelques magasins vendent des statuettes de divinités sculptées dans la plupart de ces variétés minérales; il s’agit le plus souvent de Ganesh, le Dieu auspicieux par excellence.

Jaipur est également le grand centre de taille des pierres précieuses de couleur : émeraude, rubis, saphir. Seul le rubis est autochtone et n'a, le plus souvent, pas la même qualité que celui de Birmanie ou du Vietnam.

Surat (Gujarat) est un centre de taille du diamant qui a émergé ces dernières années.

Dans les matières minérales, on n'oubliera pas qu'Hyderabad (Andhra Pradesh) est le centre incontesté des perles.

Puisqu'on parle de perles, on remarquera que l'Inde est un producteur notable de perles de verre coloré pour la fabrication de colliers et bracelets fantaisie. On en trouve de nombreuses variétés à Delhi ou à Varanasi (Uttar Pradesh).

Artisanat de la terre

La terre est peut-être le parent pauvre de la pierre mais elle sert à confectionner toute une gamme d'objets artisanaux souvent jolis, originaux et bon marché mais hélas fragiles. Les centres de production sont très nombreux. On se limitera à citer deux d'entre eux, exceptionnels pour l'originalité des formes :

 Bankura (West Bengal), célèbre pour ses chevaux hauts sur pattes de terre rouge
 Molela (Rajasthan) spécialisé dans les stèles représentant des divinités

De plus, à l'occasion des fêtes religieuses sont fabriquées de grandes effigies de divinités, les plus connues étant Durgâ à Calcutta, Ganesh à Mumbay. Les artisans fabriquent en premier une ossature en osier qui est ensuite recouverte de glaise en couches successives, séchées au soleil, peintes de couleurs vives puis habillées. Ces statues sont commandées par les habitants des différents quartiers de la ville et participent au défilé dans les rues lors de la fête. Elles sont ensuite conduites au bord de la mer pour y être immergées à Bombay, dans le fleuve à Calcutta.

Le voyageur qui parcourt les routes du Tamil Nadu remarquera à l'entrée de quelques villages de grandes statues de terre cuite représentant des personnages à l'air redoutable : ce sont les Aiyannar, divinités protectrices du village qui éloignent les démons. Ils sont encadrés de chevaux hauts sur pattes également en terre cuite. Cet art traditionnel tend à régresser.

Artisanat du métal

Commençons par le plus noble, l'or. Les femmes indiennes sont friandes de bijoux en or et beaucoup d'achats sont faits à l'occasion des mariages. La plus grande diversité des créations, qui reproduit souvent des motifs anciens, s'observe au Rajasthan. Le raffinement de ces bijoux n'est pas souvent conforme au goût européen. Une spécialité de Jaipur est la technique du minakari qui mélange les émaux de couleur à l'or. Le résultat est très séduisant.

L'argent est très largement employé au Rajasthan pour la confection de bijoux plus populaires. Les bijoux anciens se font désormais plus rares mais l'on trouve de très bonnes copies. Des bijoux au look plus moderne, en association également avec des pierres semi précieuses, sont fabriqués en grande série pour les besoins du tourisme (colliers, bracelets, bagues, pendentifs, ...).

De la même manière que l'or n'est pas toujours titré à 18 carats, l'argent est vendu avec des titrages variables. Certains petits bijoutiers jureront que ce qu'ils vous proposent est en argent à 92 ,5% (sterling silver) mais des alliages à 60% voire moins sont monnaie courante. Ces derniers, portés sur la peau, s'oxydent rapidement et laissent une trace noire.

La technique du bidri incruste des fils d'argent pour former de jolis motifs décoratifs sur des objets de métal noir : plats et boites. C'est une spécialité d'Hyderabad (Andhra Pradesh).

Le bronze et le laiton sont employés depuis des siècles pour la confection de statues de divinités et d'objets utilitaires ou décoratifs : pots à eau, vases, boites à bétel, chandelier, coffres à bijoux, etc. La gamme est large et les centres de production nombreux :

 L'Uttar Pradesh dont les produits sont surtout vendus à Delhi s'est fait une spécialité d'une production de masse de statues et d'objets en laiton bon marché, vendus au poids mais de finition souvent moyenne
 L'Himachal Pradesh connaît un renouveau en reproduisant des statues selon des modèles anciens
 Le Kerala produit de gigantesques plats en cuivre jaune dans lesquels on prépare la nourriture des pèlerins dans les temples
 Le Tamil Nadu s'enorgueillit à juste titre de continuer jusqu'à nos jours la production de statues de divinités en bronze selon la technique de la cire perdue. Des alliages traditionnellement constitués de cinq métaux (panchaloha), dont l'or et l'argent en petites quantités, sont exclusivement réservés aux statues des temples, sur commande. Les statues "commerciales" sont faites d'un alliage de trois métaux. Le travail est fignolé à l'extrême et les résultats peuvent égaler la statuaire classique des Chola (12ème au 13ème siècles), le summum des réalisations artistiques indiennes en métal.
 L'artisanat tribal de l'Ouest Bengale, de l'Orissa et du Chattishgarh n'est connu du public Occidental que depuis un petit nombre d'années. Les techniques sont celles de la cire perdue avec des variantes selon les localités. La plus connue est le dokra de la région Bastar (Chattishgarh) dont les statuettes ont l'air d'être constituées de fils enroulés. Le résultat est souvent excellent et témoigne d'un génie créatif fruste mais vivant. En France, le Musée Asiatica de Biarritz présente une remarquable sélection de ces oeuvres tribales.
 L'Orissa se caractérise aussi par une petite production d'ustensiles domestiques en bronze, dont les fameux bols chantants (soi-disant tibétains) très chers en France sont vendus ici au poids.

Parmi les artisans du métal, les tribaux fabriquent également d'amusantes figurines et animaux en fer forgé (Bastar).

Artisanat du bois

Pour un pays dont les forêts occupent une place de plus en plus restreinte, l'Inde produit une gamme intéressante d'objets en bois. Il était d'usage au Rajasthan et au Gujarat principalement, de construire en bois sculpté d'impressionnantes fenêtres (jarokha) ornant la façade des maisons bourgeoises (haveli). Les montants de porte et les portes elles-mêmes étaient faits également en bois finement sculpté. On en voit de beaux exemples au Craft Museum à Delhi ainsi qu'au Dakshina Chittra (banlieue sud de Madras, Tamil Nadu) pour les maisons bourgeoises du Chettinad (centre sud du Tamil Nadu). L'exode vers les villes des riches commerçants ruraux a laissé à l'abandon une partie importante de ce patrimoine. Les antiquaires Européens en ont largement profité dans les années 70 à 80. De nos jours, les éléments anciens de bois architecturaux se sont faits plus rares et plus chers. On en trouve encore quelques uns au Kerala mais l'artisanat a pris le relais pour produire de bonnes copies d'aspect vieilli. Au Rajasthan, Jodhpur est le centre de vente en gros de meubles. Au Kerala, on en trouve à Cochin.

La statuaire des divinités utilise également une large palette de bois au premier rang desquels on citera le santal. Essence précieuse exclusivement produite dans le sud, du santal émane une plaisante odeur caractéristique. Le prix élevé de la matière première fait qu'on le réserve pour des objets de qualité.

Parmi les autres bois, on citera le bois de rose au Karnataka et au Kerala, le manguier au Tamil Nadu, le deodar (une sorte de cèdre du nord dans la zone himalayenne) dans le nord, le teck un peu partout. Les productions en bois de manguier du Tamil Nadu sont souvent peintes. Le Karnataka fabrique des meubles et panneaux en bois de rose incrusté d'autres bois plus clairs pour former des éléments décoratifs.

Diverses spécialités régionales emploient des bois légers et faciles à travailler, peints ensuite de vives couleurs. On citera :

 Les personnages musiciens de Bassi (Rajasthan)
 Les jouets de Kondapalli (Andhra Pradesh)
 Les divinités de Varanasi (Uttar Pradesh)

Autres produits végétaux

Les Etats du Nord-est de l'Inde (Assam, Tripura, Nagaland, etc.) sont connus pour leurs productions d'objets en osier : meubles, fauteuils, paniers, etc. Le bambou est aussi largement utilisé. Les fibres de jute se retrouvent dans de frustes tapis artisanaux, ainsi que les produits dérivés de la fibre de coco.

Les tissus

La gamme en est inimaginable et des livres entiers ont été consacrés aux techniques de tissage et au design des tissus. L'amateur visitera à Ahmedabad (Gujarat) l'excellent Musée du Calico consacré à l'art du tissu. Cette région du Gujarat est l'une des plus renommées de l'Inde. Le touriste aura également de quoi réjouir ses yeux avec les innombrables tissus vendus au Rajasthan. On y trouve des batiks et surtout des tie and dye, des ikats et des tissus imprimés au bloc.

Celles qui sont attirées par les saris apprendront à reconnaître les variétés, différentes les unes des autres, selon les régions. On citera :

 les saris en soie brocardée de Bénarès (Varanasi - Uttar Pradesh), sans doute les plus réputés,
 les saris Patola en soie du Gujarat
 les saris Paithani en soie du Maharashtra
 les saris Kosa en soie du village de Ganeshpur au Maharashtra
 les saris de soie de Chanderi, Maheshwari et Tussar au Madhya Pradesh
 les saris Baluchari de Murshidabad au Ouest Bengale
 les saris Sambalpuri d'Orissa en soie mais aussi en ikat
 les lourds saris de soie de Tanjore, Kumbakonam et Kanchipuram
 etc.

Les saris bon marché sont en coton. Les saris "habillés" sont en soie et peuvent atteindre des prix considérables. Acheter un sari n'est pas une mince affaire tellement le choix est vaste et les couleurs attrayantes.

Avec les chutes de tissu de coton, une industrie de recyclage s'est développée pour la production de papiers de luxe dont on fait de ravissants carnets. Une grande partie est exportée vers l'Europe. On peut visiter des unités de fabrication à Sanganer près de Jaipur.

Autres tissages

Les tapis indiens les plus réputés sont produits au Cachemire. Malgré la situation politique instable de cette région du nord, les productions artisanales n'ont jamais cessé. Les tapis Cashmiri sont fabriqués le plus souvent en laine, parfois en soie et atteignent alors des prix élevés. Le Cachemire, ainsi que certaines régions de l'Himachal Pradesh (vallée du Kulu) sont renommés pour leurs tissages d'écharpes et de châles de laine. Une laine très fine, dite pashmina, est récoltée sur le cou d'une certaine chèvre vivant en haute altitude dans la chaîne himalayenne. Les vendeurs ont tendance à baptiser pashmina tous ces produits, de nombreux touristes étant dans l'incapacité de faire la différence.

Les dhurries sont des tissages de fils de coton de couleur pour produire des tapis et tentures aux motifs géométriques. Ils sont fabriqués dans la région de Salawas, par la tribu Bishnoï, non loin de Jodhpur (Rajasthan).

Les tribus nomades (Rebari) du Gujarat ont un artisanat spécifique de tentures ornées de broderies et de petits miroirs dans diverses teintes de rouge. Parfois ces tentures sont constituées de patchworks. Le touriste étant friand de ces produits bien colorés, la confection de sacs, pochettes, coussins et même vêtements s'est développée dans le même style. Cet artisanat se retrouve au Rajasthan (Jaisalmer), moins diversifié.

Les tissages du Nagaland de grands châles en coton rouge et noir sont à l'origine destinés aux hommes.

L'art de la peinture

Depuis des siècles, des écoles régionales ont prospéré dans l'art de la miniature. On connaît les écoles de Jaipur, Jodhpur, Bundi, Kota, Mewar, Kishangarh, etc. au Rajasthan, ou encore les écoles Kangra, Basholi, Pahari en Himachal Pradesh... D'autres encore, ont été plus ou moins éphémères. Contrairement à beaucoup d'autres pans de l'art ou de l'artisanat, la miniature ne s'est pas concentrée uniquement sur les sujets religieux. On y trouve certes toutes les déclinaisons de la Geste de Krishna mais les scènes de cour, de chasse, de guerre, d'amour courtois et parfois d'érotisme y sont largement représentées. Les miniaturistes ont exercé leur talent sur papier, sur tissu de coton ou de soie, ainsi que sur marbre et autrefois sur ivoire, sans parler des peintures murales. La qualité et la finesse des oeuvres sont évidemment inégales. La demande du marché touristique permet à cette activité de se maintenir à un bon niveau.

Moins connues sont les peintures sur toile de l'Orissa dénommées pattachitra. Dans certains cas, la toile était traitée par des produits qui lui conféraient la raideur et le brillant du linoléum. A l'origine, ces peintures, de grande taille, étaient destinées aux temples. On en voit de beaux exemples au Musée de Bhubaneshvar. Les sujets représentaient le Dieu Jagannath (forme locale du Dieu Vishnu), honoré à Puri, ou encore différentes légendes relatives au Dieu Krishna. De nos jours, la tradition des pattachitra demeure vivante dans le village d'artisans de Raghurajpur près de Puri. Les oeuvres sont de dimensions plus modestes mais la qualité reste bonne et parfois exceptionnelle. La gamme des sujets s'est également un peu élargie : le Dieu Ganesh, par exemple.

Les tissages de coton d'Andhra Pradesh sont traités selon une technique particulière, le kalamkari. Le dessin est d'abord exécuté au crayon sur la toile. Chaque couleur est traitée séparément et n'utilise que des colorants végétaux, ce qui prend un temps considérable. Les teintes dominantes sont le brun, le bleu, le jaune, le vert. Si le linge de maison et les vêtements en tissu kalamkari restent communs et bon marché, les tentures représentant des divinités sont devenues rares car seules quelques familles pratiquent cet art à Sri Kalahasti.

Parmi les arts picturaux, on ne saurait oublier les dessins de Madhubani (Bihar). Traditionnellement, les femmes de ce village peignaient, sur les murs des chambres nuptiales, des dessins naïfs représentant des divinités ainsi que des animaux, des plantes, etc. Elles ont depuis transposé leur savoir-faire sur des feuilles de papier à dessin qui sont commercialisées à des prix raisonnables. On observe depuis peu une évolution des meilleures artistes vers la sophistication à des prix plus élevés.

Peintures de Tanjore

L'art de ces peintures s'est développé dès le 17ème siècle. Elles sont caractérisées par des parties en relief et l'emploi abondant de dorures. Les sujets sont presque exclusivement religieux, avec une forte concentration sur le thème de Krishna enfant. Fortement colorées, ces peintures ont un style qui nous semble très kitsch.

Une autre école similaire s'était développée à Mysore mais s'est beaucoup moins maintenue (voir Musée de Bangalore).

Papier mâché

Tous les touristes connaissent les boites, bracelets, sous-verres, porte photos, etc. en papier mâché du Cachemire. Ce sont de jolis articles peu coûteux, peints de motifs floraux et animaux aux couleurs vives et recouverts d'un vernis brillant. D'autres régions proposent dans ce même matériau des animaux à Puri (Orissa), des boites et des divinités au Bihar.

Conclusion

La diversité géographique, ethnique et culturelle de l'Inde a généré, tout au long de sa longue histoire, les formes les plus variées de l'artisanat. La distance entre l'artisanat et l'art n'est pas grande lorsque l'objet est beau, lorsque celui qui l'a fait met tout son talent et son inspiration à créer quelque chose qui le dépasse. Mais force est de constater que la production de masse banalise l'objet. Dans ses achats de souvenirs bon marché, le touriste devra faire preuve de discrimination. Il n'existe pas de règles, tout au plus peut-on conseiller de visiter quelques emporiums (magasins) d'Etat où les prix sont parfois plus élevés qu'au bazar, mais fixes et en tout état de cause raisonnables. Ne croyez pas les conducteurs de rickshaws qui proposent de vous emmener dans des "Gouvernment shops" qui sont, en réalité, des magasins privés aux prix très élevés où ils touchent une commission très importante.

A Delhi, les "vrais" emporiums d'Etat sont situés sur la Baba Karakh Singh Marg, trottoir de droite quand on vient de Connaught Place. On peut aussi visiter le Central Cottage Industries Emporium en face du Tibetan Market sur l'avenue Janpath.

Dans les régions, les Emporiums d'Etat ont un nom et un seul : Rajasthali (Rajasthan), Poompuhar (Tamil Nadu), Cauveri (Karnataka), Ambapali (Bihar), Lepakshi (Andhra Pradesh).

Un centre de ventes à Delhi, le Dilli Haat, donne l'occasion aux artisans de diverses régions de proposer leur production. Les stands sont périodiquement renouvelés. Ouvert tous les jours de 10h30 à 21.00 heures.

De nombreux bazars et marchés à Delhi sont appréciés des touristes ainsi que des Delhiites. Sans être exhaustif, on citera le Main Bazar de Paharganj très animé et fréquenté par de nombreux jeunes étrangers, le Sadar Bazar à l'agitation populaire frénétique, Chandni Chowk où l'on trouve de tout, dit-on, les centres plus bourgeois de Karol Bagh, Khan Market, Haus Khas Village, Sundernagar Market, etc., ainsi que l'incontournable Tibetan Market connu de tous les visiteurs et, non loin de là, le souterrain Palika Bazar, sous la célèbre Connaught Place.

 

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