Conseils aux voyageurs |
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Formalités
Un visa est nécessaire pour se rendre en Inde.
Plutôt que répéter ce qui y est bien indiqué, on consultera le Guide du
Routard
De même pour l'obtention d'un visa pour se rendre au Népal:
Guide du Routard
Habillement
Tous les guides de tourisme conseillent des vêtements légers. C'est bien, mais
en hiver, dans le nord de l'Inde et au Népal, il fait fort frais le soir. De plus, les
habitations ne sont pas chauffées. N'évoquons pas les régions de montagne
(Himachal Pradesh, Uttarachal Pradesh), ou bien quelques stations d'altitude dans le sud (Ooty),
où le froid est à prendre en compte !
Evitez le short, surtout les dames, les Indiens sont des gens pudiques. Les dames pourront
s'acheter sur place une kurta, vêtement seyant et pratique. Pour les chaussures,
les amateurs de de tennis et autres baskets goûteront le plaisir des mycoses aux pieds
en raison de la transpiration; personnellement, je pense qu'il vaut mieux porter des
sandales ouvertes. On est au contact des microbes, certes. Donc, c'est au choix : mycoses ou microbes...
Pour se faire une idée du climat de différentes villes, le temps
du jour, et les
prévisions météo, allez en bas de cette page en cliquant ici
Respectez les temples : les jambes nues des femmes sont mal vues;
quant au short, nous vous le déconseillons absolument... Dans les temples Sikhs, même les hommes
doivent se couvrir la tête. Dans les temples Jains, on ne portera, au moins de manière apparente,
aucun article en cuir (sac, ceinture, etc). Dans tous les lieux religieux, quels qu'ils soient,
on retire ses chaussures et on les laisse à l'entrée sous la garde d'un
préposé que l'on remerciera de quelques roupies (2 à 5).
Les dames qui achètent un joli sari en soie et qui ne savent pas comment le mettre,
c'est à dire presque toutes, trouveront des conseils à :
Hôtels
Il y en a pour tous les goûts et pour tous les prix. Dans les différents chapitres, nous vous indiquons
quelques adresses avec le niveau de confort. Les indications de prix ont été volontairement omises, car les
prix ont beaucoup évolué en Inde, spécialement dans les endroits où se concentrent les
touristes étrangers.
La réservation à distance (courriel, fax, téléphone) n'est pas acceptée dans les
établissements modestes. Dans les grands, on vous demandera souvent de payer à l'avance... Il vous reste
la solution de passer par une agence de voyages ou, ce qui est le plus simple, d'arriver sans s'annoncer et de voir s'il y a
de la place.
Les formalités d'entrée sont un modèle d'inefficacité. Les hôtels d'Etat font
remplir deux documents par voyageur, même si c'est un couple. Quand le réceptionniste vous propose de
remplir une partie des documents, confiez lui votre passeport sans hésiter. Il vous fera gagner du temps et de l'agacement
devant ces formulaires dont l'usage ne semble pas évident.
Dans les chambres, inspectez en premier lieu la propreté des draps et des sanitaires : ils reflètent le
reste. Ne paniquez pas si vous voyez une sorte de lézard jaune sur un mur qui pousse des petits cris de temps à
autre et a des ventouses au bout des doigts : c'est un gecko, animal parfaitement inoffensif qui vous protègera des
moustiques dont il fait grande consommation.
Nous notons ici quelques idées à l'usage des voyageurs :
Nourriture
Beaucoup d'occidentaux redoutent la nourriture indienne qu'ils estiment trop épicée, et/ou
trop risquée au plan sanitaire. Moyennant quoi, ils se privent de
grands plaisirs. Fuyez plutot la cuisine dite "continentale",
médiocre tambouille "internationale" (ça
veut tout dire et rien dire) sans caractère, que l'on sert dans trop d'hôtels
aux touristes occidentaux.
Dans le nord de l'Inde, la nourriture n'est pas trop relevée, bien qu'elle
incorpore diverses épices. On retrouvera aisément de nombreuses spécialités que servent les restaurants indiens
installés dans les villes françaises : poulet tandoori, poulet
tikka, agneau sagwala, rogan josh, etc. Essayez des plats végétariens, ils
sont délicieux : palak (épinards) panir (sorte de fromage), aloo (pomme de
terre) en sauce, etc. Mais n'oubliez pas que cette cuisine, dite moghole, est riche en
calories, car elle use abondamment de crème et d'huile. Préférez
les chapati ( sur place on dit "roti") aux naan au fromage dont raffolent les
français qui vont au resto indien en France. C'est
moins cher et moins gras... La nourriture la plus simple, qui ne coûte presque
rien, composée de céréales sous forme de chapati et de
légumineuses sous forme de lentilles en sauce (daal), est équilibrée
et nourrissante. Ne craignez pas de déguster du yoghourt (curd, dahi) qui aura le
mérite d'apaiser votre palais.
Dans le sud, la nourriture est nettement plus relevée. Dans les restaurants
populaires, le plat complet s'appelle un "thali"; on le sert sur une feuille de
bananier ou sur un plateau rond de métal, comportant plusieurs petites coupes. Le
serveur les apporte remplis de légumes divers et sauces et sert du riz au centre du
plateau. Faites-vous initier au plaisir de manger avec les doigts (après vous être
lavé les mains au wash basin) et de connaître dans quel ordre on doit se servir
des différents ingrédients. Votre addition restera légère... et
vous aurez mangé à satiété car le serveur vous
sert autant de riz, légumes et sauces que vous en voulez.
N'abusez pas des desserts : ils sont très sucrés. Esssayez
quand même les ras gulla, les ras mallai et les gullab jamoun. Ou bien des
glaces industrielles. Eh oui !
Faites-vous plaisir avec des fruits achetés dans la rue (car vous aurez peu de chances
d'en trouver dans les hôtels !!!) : les bananes sont excellentes; l'Inde est un très
gros producteur de mangues, même si elle n'en exporte pas beaucoup.
Donc, si vous pouvez vous passer de viande, vous aurez avantage à manger
végétarien.
La cuisine indienne végétarienne est délicieuse, et pas chère.
Par contre, le steak frites saignant est inconnu, et la viande,
bien cuite, se limite généralement à du poulet ou du mouton doté
d'os abondants.
Si votre estomac ne supporte plus la cuisine indienne après quelques semaines,
vous trouverez, dans les villes, nombre de restaurants qui indiquent des plats "chinois" au menu.
Rien de tel qu'un "vegetable chowmein" pour oublier les brûlures du piment.
Quelques informations sur la cuisine indienne :
Boisson
Les conseils habituels sur l'eau sont valables : ne buvez pas l'eau du robinet. Néanmoins,
si vous le faites, rien de grave dans l'immense majorité des cas. C'est moins
ridicule que de venir de France avec vos bouteilles d'eau minérale... Si, si, on
m'a assuré que des gens le font !!
Si on vous offre un verre d'eau dans un village, ne paniquez pas. Demandez si
c'est de l'eau d'un forage (tube well), d'un puits ou de la
rivière. Avec de l'eau de forage, en principe pas de problème.
L'eau minérale est vendue maintenant un peu partout, même dans des villages. Vérifiez que le
capsulage est complet, car une bouteille vide peut avoir été recyclée. Même
vérification au restaurant; il faut que le garçon décapsule la bouteille devant vous. Sachez, en
tout cas, que l'eau "minérale", est en fait de l'eau traitée industriellement pour neutraliser
les germes pathogènes. Cela n'élimine ni les nitrates, ni les métaux lourds éventuels.
Quelques marques sont plus réputées que d'autres.
Hormis l'eau, on trouvera quantité de sodas et diverses marques de bière légère
plutôt agréable. Certaines régions connaissent des restrictions sur les ventes d'alcool. Il faut
faire avec, sachant que dans des établissements de haut standing, on en trouve quand même.
Dans les grandes villes, des magasins spécialisés vendent des boissons alcoolisées de fabrication
indienne, par exemple rhum, whisky et vins. Les alcools importés, quand on en trouve, sont beaucoup plus chers.
Autres précautions sanitaires
Aucune vaccination n'est actuellement exigée à l'entrée en Inde.
Si vous souhaitez être tranquillisé, les plus utiles seraient ceux de
l'hépatite, du DTAB, de la polio... Vérifiez avec votre médecin ou, encore mieux, sur le site
d'Air France
Les traitements préventifs contre le paludisme peuvent être vraiment utiles
dans le sud et dans le nord en été. Mais en hiver, on peut s'en passer pour un
court séjour. Dans
tous les cas, il est, là encore, préférable de consulter son médecin qui
prescrira le traitement approprié.
Les troubles de la sphère digestive sont les plus fréquents parmi les
touristes (la turista, ou diarrhée); les causes peuvent tenir au choc thermique
entre l'Europe et l'Inde, à la fatigue des déplacements, mais aussi au
manque d'habitude d'une nourriture riche et relevée. Ne vous privez pas du plaisir
des curries, mais ne mangez pas trop ! Et si ces inconvénients se manifestent,
vous aurez eu soin de demander à votre médecin avant de partir des
médicaments tels que l'ercéfuril, l'imodium..., qui vous remettront vite
sur pied. Si vous êtes souffrant, buvez beaucoup, mangez peu (riz bien cuit, nouilles, yoghourt).
Sachez aussi que l'on trouve partout des officines pharmaceutiques qui disposent
d'un large choix de médicaments pas chers que l'on peut obtenir sans ordonnance. Emportez
la formule de vos médicaments habituels, vous en trouverez souvent l'équivalent
local.
Photographies
On peut photographier beaucoup, en Inde. Dans les lieux les plus fréquentés,
divers "spécialistes" de la photo touristique vous demanderont
une rétribution pour avoir posé : charmeurs de serpents, enfants,
vrais ou pseudo "moines errants" vêtus d'une pièce de tissu (dhoti) orange, tout dépend de
l'ambiance. En cas de doute, montrez votre appareil photo. Un certain nombre
de femmes sont réticentes à être photographiées : elles se cachent
immédiatement sous leur voile. N'insistez pas, c'est mal élevé.
D'autres en sont ravies. Soyez discret si vous voulez photographier des "bourgeoises";
vous n'apprécieriez pas qu'un quidam étranger
vienne mitrailler la vôtre !
Dans les grandes villes touristiques vous aurez, chez des photographes, la possibilité de faire
transférer sur un CD Rom les photos de la carte mémoire de votre appareil photo, ce qui vous permet de
continuer à faire de nombreuses photos, sans avoir à investir dans de nombreuses cartes. Coût pour
un CD Rom (fourni) de 700Mb environ 150 Rs.
Dans les grandes villes touristiques, vous pourrez, dans les "cafés Internet", connecter via un port USB,
la carte mémoire de votre appareil photo numérique,
ce qui vous permettra d'envoyer, en pièces jointes d'un e-mail, une ou des photos à des correspondants.
Attention, cependant, cette procédure peut demander pas mal de temps, car les photos "originales" d'un appareil
photo peuvent être lourdes en ko, selon le réglage choisi. Donc longues à transférer.
Si vous n'aviez pas encore succombé aux délices et facilités du numérique, emportez de
préférence vos rouleaux de diapos au départ de France.
Au cours des voyages en train (ou en bus), surveillez de près votre matériel, surtout s'il est dans un sac
à part facile à voler.
Mendiants et pauvreté
On estime à au moins 300 millions de
personnes, les classes sociales aisées ou riches. On dénombre aussi des
centaines de millions de gens modestes. Mais incontestablement, le niveau de vie progresse
dans le pays. Des études sur ce sujet ont récemment été
publiées, qui montrent qu'en sept ans, le nombre de pauvres aurait regressé de
60 millions de personnes, ce qui est considérable.
Les préjugés sur ce sujet de la pauvreté
en Inde sont tenaces. Combien de nos compatriotes n'ont-ils de ce grand pays que cette vision
réductrice ? L'on ne niera évidemment pas que la misère la plus sordide,
la plus choquante, puisse agresser le visiteur non préparé. Mais on constatera
aussi que les actions humanitaires largement médiatisées en Europe (Mère
Theresa, Dominique Lapierre, etc.) contribuent involontairement à implanter dans
l'esprit des occidentaux l'idée que l'Inde est un pays épouvantable...
Sans aller jusqu'à cette caricature, il est certain que l'Inde compte
d'innombrables petits métiers urbains, d'innombrables paysans dont beaucoup vivent
dans l'indigence. L'Inde est encore largement rurale (plus de
50 % de la population) et l'on dit que le pays aurait six cent mille villages. Quant
aux vrais pauvres, en ville comme dans les campagnes, ils sont tellement pauvres que vous
ne pouvez imaginer ce dont il s'agit.
Ne vous étonnez pas d'en voir, il y en a. Ne vous étonnez pas non plus
d'être sollicité, dans les lieux où les touristes défilent.
Mais soyez conscient également que les gens, la plupart du temps des enfants
dépenaillés, sales comme des poux, ou de malheureuses femmes affublées
d'un bébé chassieux, exercent une sorte de métier quand ils
vous harcèlent. Cette mendicité organisée, souvent racoleuse, est
irritante et elle présente l'inconvénient majeur d'occulter la misère
silencieuse et affreuse de millions de personnes.
Réservez surtout votre compassion aux lépreux, parias
parmi les parias, ou aux infirmes bien que malheureusement leur état ait parfois
été délibérément provoqué.
Vous serez, un peu trop souvent à votre goût, abordé avec insistance
par des enfants qui vous demanderont stylobilles,
bonbons, chocolat, argent... Donnez à bon escient; certains disent de ne jamais
rien donner, car vous contribuez ainsi à transformer ces enfants en mendiants
définitifs.
Si votre mauvaise conscience d'occidental vous démange, ne vous dédouanez pas d'une pièce de
cinq roupies une fois de temps à autre. Il existe d'excellentes organisations d'aides, où vos dons seront
bien utilisés pour nourrir des nécessiteux, alphabétiser les enfants,
apprendre un métier permettant aux exclus, tels que les lépreux, de se
réinsérer et de trouver enfin un peu de dignité.
Parmi beaucoup d'autres, une adresse que je connais et recommande :
Si vous ne suivez pas ces conseils, faites un minimum : ne donnez pas de bonbons aux
enfants. Au mieux, ils les revendront, au pire, ils les
mangeront et auront des caries qu'ils n'auront pas les moyens de faire soigner.
On complètera ce sujet en précisant que ces pauvres ne "travaillent"
même pas pour eux. Regardez : vous donnez, disons un petit savon,
à une gamine. Dans les secondes qui suivent, une plus grande vient la rançonner...
N'oubliez pas non plus que ces miséreux sont quasiment toujours des intouchables : aucun
indien de caste, même ultra-pauvre, n'ira mendier à un étranger, ou le harceler en le touchant.
Conclusion : vous n'êtes pas le Père
Noël ni Mère Theresa. Ne vous révoltez pas contre l'injustice sociale,
c'est parfaitement inutile, et vous pouvez faire beaucoup mieux
que de jouer l'important devant des amis dans une soirée, à votre retour,
en expliquant, avec force détails, le choc qu'a pu ressentir votre
sensibilité...
Enfin, surtout, surtout, n'ayez pas le complexe du "riche civilisé" dans un
monde de pauvres. Primo : il y a beaucoup d'Indiens infiniment plus riches que vous ne serez
jamais, deuxio : nous n'avons pas, et de loin, le monopole de la civilisation... Pauvreté
n'est pas indigence mentale.
Vous et les gens
Ce qui précède vous donne déjà une indication de
ce que peuvent être vos rapports avec les gens que vous rencontrez. Quelques règles vous faciliteront la vie :
Visites de monuments
Depuis le 28 Octobre 2000, le Gouvernement fait appliquer, sur
de très nombreux sites, une tarification d'entrée en augmentation vertigineuse
par rapport à ce qui était pratiqué auparavant. Les prix ont alors
été fixés à 5 US $ par personne et même de 10 US $
par personne sur les "World Heritage Monuments", le Taj Mahal (Agra) culminant avec
950 roupies (US$ 25). A ce compte-là, une fois suffit. Par la suite, ils ont encore évolué. Le
tableau ici semble refléter une situation récente.
Les tarifs élevés ne s'appliquent qu'aux visiteurs étrangers, les citoyens
indiens (ainsi que les étrangers qui ont plus ou moins le look indien,
entendons par là la couleur de peau) continuant quelques Roupies... ! Sans exagération, on peut se demander si cette
taxation ne serait pas quelque peu raciste... ou, au minimum, discriminatoire.
En tout cas, le visiteur au budget limité reste pénalisé
et la réputation de l'Inde, pays pas cher pour touristes peu fortunés, prend
un sérieux coup.
Temples
Visiter des temples constitue une expérience qu'il faut vivre au moins une fois et même renouveler. On
pensera de prime abord qu'il y règne une ambiance forte de religiosité, mais
beaucoup de bruit et peu de recueillement.
Les prêtres sont souvent accueillants, parfois indifférents, rarement
hostiles. Il arrive que l'on vous invite à vous approcher de l'entrée du
sanctuaire intérieur (garbha griha), pour recevoir dans votre main (droite, surtout !!)
ouverte en coupe, un peu d'eau lustrale. Portez la à vos lèvres (pas
besoin de la boire), puis passez votre main d'avant en arrière
sur le haut de la tête, pour y déposer le reste de l'eau. Dans quelques cas, c'est de l'eau de
noix de coco que l'on vous offira (ça colle aux cheveux...).
Le prêtre vous donne ensuite un peu de cendre sacrée; prenez en, dans le plateau
qu'il vous présente, une pincée entre le pouce et l'index droits, que vous placez sur
votre front. Il vous apposera ensuite une marque de poudre rouge sur le front entre
les deux yeux. Ne refusez pas; cela l'offenserait inutilement, et ne vous jettera pas
en enfer...
Avant de partir, laissez une obole sur le plateau. Vu votre niveau de vie, vous pouvez
vous fendre de 10 Rs. Mais ne vous laissez pas impressionner par certains prêtres
qui prendront l'air douloureusement peiné de la modicité de votre don et vous
réclameront une plus forte somme. Sachez que la grande majorité des indiens donne
1 roupie ou moins... Mais ils sont nombreux à se rendre dans les temples !
Dans certains temples, on vous fera le coup de la "puja spéciale", quitte
ensuite à vous réclamer des sommes astronomiques. Restez ferme et ne
dépassez pas 100 Rs, puisque vous ne l'avez pas spécialement
demandé... On pourra aussi vous présenter un "cahier de
donations" où sont inscrites des sommes également farfelues. Ne vous
laissez pas impressionner. Ce sont des astuces à l'usage des gogos. Le temple de Shiva Nataraja
à Chidambaram (Tamil Nadu) s'est fait une spécialité de ces pratiques
exécrables qui ont hélas tendance à se répandre.
L'accès dans les temples en activité est laissé à la
discrétion de l'administration du temple, qui peut interdire d'aller au-delà
de tel ou tel endroit. Rien à y faire. D'autant que si on est gentil, ça
peut parfois s'arranger partiellement... C'est l'Inde.
Photographier dans les temples pose parfois problème. Les prises de vue en
extérieurs sont le plus souvent tolérées (parfois contre paiement
d'un droit modeste, réclamer le ticket). Mais certains
temples interdisent la moindre prise de vue (exemple
les temples Jains de Mont Abu, les temples Hindous d'Eklingji au Rajasthan).
Dans les parties intérieures des temples, les possibilités sont plus rares et
davantage aléatoires. Quant à photographier la divinité qui réside
dans la cella, la partie la plus sacrée du temple, n'y pensez pas, en règle
générale. L'interdiction absolue qui en est faite peut aller de pair avec la vente
de photos de cette même divinité dans les échoppes dans la rue devant le temple...
Des infos sur les temples ? Cliquez ici pour aller sur un site indien qui en parle abondamment
Si vous voulez en savoir plus sur l'hindouisme, consultez aussi le site de
Ganapati ainsi que la
liste des liens qu'il propose
Point important : la religion hindoue, ou plutôt, ses multiples aspects, ne connaît pas
de clergé. Certans "patriarches" (les Shankaracharya) sont très vénérés,
mais leur influence est uniquement spirituelle. Les temples sont dirigés par une administration du temple qui a en charge
la gestion pratique, et surtout la tâche de mener les très nombreux rituels. Les prêtres, recrutés
uniquement dans la caste des Brahmanes, sont donc appointés. Rien n'empêche une personne riche de faire
construire un temple dédié à sa divinité d'élection (Ishta Devata) et de recruter un
ou plusieurs prêtres Brahmanes pour l'animer et y accomplir les rituels.
Routes
Dur, dur... Le parc automobile a changé rapidement ces 10 dernières années et de nombreux modèles de petites
voitures de ville, ainsi que des routières ont fait leur apparition. Les autorités
ont également fini par s'émouvoir du niveau terrible de pollution dans
les grandes villes, mais sans grande efficacité.
Si l'on vous dit que Delhi est l'une des villes les plus
polluées du monde, c 'est vrai et particulièrement sensible à certaines périodes...
La circulation dans les grandes villes est le premier contact du touriste fraîchement débarqué
avec l'Inde. On n'est pas déçu par la pagaille. Si les vaches ont quasiment disparu des rues des grandes
métropoles, elles demeurent les reines de la rue partout ailleurs. Les vaches indiennes sont particulièrement
intelligentes et placides. Assises au milieu de la chaussée, ou déambulant tranquillement dans la circulation,
avec les voitures, cyclistes, rickshaws qui klaxonnent et les frôlent sans cesse, elles ne manifestent
aucune inquiétude, sûres de leur bon droit d'être là où elles sont. Tout le monde trouve leur
présence normale. Il est d'ailleurs assez stupéfiant pour un occidental speedé (car, pour les
indiens, presque tous les occidentaux sont bizarrement speedés) de constater que personne ne s'énerve
au sein d'une circulation infernale. Klaxonner n'est pas un indice d'agacement, c'est un mode d'être car, puisque tout
le monde klaxonne en permanence, c'est parfaitement inefficace...
Sur la route, les camions sont nombreux, souvent trop chargés, et les chauffeurs
sont soumis à des conditions de travail assez dingues. On ne connaît pas les 35 heures en Inde.
Donc, ne roulez pas de nuit; c'est toujours le pire d'évité.
Au chapitre des améliorations, plusieurs nationales passent progressivement à
quatre voies. Mais le rythme d'exécution des chantiers reste trop lent vu le niveau
de retard dont souffe l'Inde en matière d'infrastructures. Lorsque la quatre-voies est
enfin réalisée, elle continue à traverser des villages. De plus, il n'est
pas rare de rencontrer des véhicules divers (camions, charettes,
tracteurs) y roulant tranquillement à contre-sens, ou des troupeaux d'animaux en
déplacement...
La signalisation est presque totalement absente. Par exemple, sur une quatre voies, la
neutralisation de deux files n'est signalée que par quelques cailloux sur la route...
On ne vous conseille donc pas de conduire vous-même. Il faut savoir déchiffrer
les panneaux indicateurs, rarement rédigés en caractères latins. Les
cartes routières sont utiles, mais seulement indicatives (voir plus loin).
Et il faut surtout savoir conduire à gauche (enfin, quand on dit à
gauche...). Comme toute personne allant en Inde pour la première fois (mais s'y
habitue-t-on vraiment, même après des années ?), vous aurez des frayeurs
en voyant des camions doubler en troisième position, se précipitant sur votre
voiture comme si elle n'existait pas. Et au dernier dixième de seconde, votre chauffeur
donnera un grand coup de volant qui vous enverra dans le bas côté bosselé, mais
salvateur.
Et pourtant le permis de conduire existe en Inde. Normalement, il existe des auto-écoles,
mais l'on peut apprendre avec un parent. Si on est trop nul, on peut tourner la difficulté
en obtenant le permis contre une somme raisonnable auprès
d'un fonctionnaire spécialisé. C'est peut-être pourquoi les scenario de
conduite semblent davantage dictés par un consensus fort-faible que par des
règles neutres et admises de tous.
Si vous êtes accros de ce sport, vous pouvez louer une moto. Mais on vous
prévient, c'est dangereux et les séjours en dispensaire de campagne ne
sont pas recommandés.
Le voyage en bus est un choix souvent excellent. Les liaisons entre grandes villes sont
fréquentes, et certains bus sont climatisés. Les Indiens voyagent beaucoup.
Bref, vous avez compris : la route, en Inde, on aime en parler quand on est revenu, car c'est
tout le pittoresque d'une aventure frissonnante. Il faut aussi constater que, de la route,
l'on a tout le temps de voir la vie des villages et des champs. Bref, pour connaître
l'Inde en profondeur, il faut accepter de parcourir des milliers de kilomètres de
routes. A condition de pouvoir développer une bonne dose de décontraction...
Préparer son voyage
L'objectif de ce site n'est pas de remplacer les nombreux et excellents guides de tourisme
que tout voyageur avisé aura consultés avant de partir. Il est même
préférable de ne pas s'en séparer pendant le voyage. Voir une
liste de guides de tourisme dans le chapitre
de la bibliographie.
Vols intérieurs en Inde
Les vols intérieurs en Inde étaient plutôt coûteux jusqu'à l'apparition
sur le marché de compagnies privées qui se concurrencent maintenant sur
les lignes les plus fréquentées reliant, par exemple, Bombay (Mumbay), Bangalore, Madras (Chennai), Goa, Delhi.
Compagnies aériennes lignes intérieures.
Les contrôles de sécurité peuvent être tatillons. Evitez les
ennuis en ne prenant, dans votre bagage cabine, aucun instrument tranchant ou pointu, tel que couteau, ciseaux,
lime à ongles, etc. De même, laissez en bagage enregistré les piles de vos appareils photos,
camescopes, torche, etc. En revanche, gardez avec vous les pellicules (si vous en utilisez encore...) et les
appareils eux-mêmes.
Les trains sont lents, certains très lents, mais c'est une excellente solution, à la fois pour
éviter les risques de la route, et pour gagner une journée en voyageant de nuit, en couchette.
Réserver son billet à l'avance par une agence ou à la gare est prudent, voire nécessaire si
l'on veut voyager dans une classe climatisée.
Si vous voyagez de nuit en train, munissez-vous d'une chaîne métallique et
d'un cadenas (en vente dans ou près des grandes gares) et attachez votre bagage que vous aurez
glissé sous la banquette. Des crochets y sont justement placés à cet effet.
Parmi les autres précautions, on signale dans certains guides qu'il ne faut jamais accepter de nourriture ou
friandise d'autres voyageurs. Des voyageurs rapportent qu'ils auraient ainsi été drogués puis
dépouillés de leur affaires. Je crois que ce genre de mésaventure est rare mais il vaut sans doute mieux
être prudent si l'on est seul.
Vous aimeriez en savoir plus sur les réseaux de chemins de fer ? Dans ce cas, la
consultation de ce site peut être utile :
On se fera une idée du réseau de voies ferrées en consultant les cartes
qui en indiquent le tracé à
cette adresse.
Les cartes
Si vous préparez votre voyage, une
liste de distances entre villes sera bien utile. Les cartes que l'on trouve en
Inde, par Etat, ne sont pas chères (40 Rs) mais guère précises. Nous vous
conseillons d'investir en achetant le Travel Atlas de Lonely Planet, India and Bangladesh,
1995, ISBN 0 86442 270 9. Il est vraiment excellent, dans un format commode. On le trouve en Inde, 50% moins cher
mais c'est aléatoire.
Vous trouverez aussi toutes sortes de cartes, donc également des cartes
routières, à
cette adresse. Dans chaque
chapitre (Rajasthan, Tamil Nadu, etc.) sont donnés des liens vers des cartes de
ces Etats.
Taxis
A l'arrivée, à Delhi comme à Bombay, on s'adressera au comptoir des
taxis pre-paid dans l'aéroport. C'est la meilleure solution; pas de prix à discuter.
En ville, on pourra vous prétendre que le compteur ne fonctionne pas, ou
"oublier" de le remettre à zéro. A vous d'être vigilant.
S'il n'est pas affiché sur la vitre, le barême kilométrique
peut être consulté (entre autres informations bien utiles sur ce qui se
passe à Delhi) dans la petite revue hebdomadaire "The Delhi City, the
complete guide and magazine".
Pour se déplacer en ville, une solution commode est le rickshaw à
moteur (trois roues). Cet engin diabolique se glisse partout, et c'est le seul
moyen possible pour aller dans les rues étroites des bazars. Prix à
préciser avant le départ. Le rabais possible varie avec le conducteur, la
destination, l'heure, etc. Dans quelques cas, le conducteur vous dit qu'il y a
un compteur (meter), donc on ne discute pas. Dans d'autres cas, le prix demandé
est raisonnable et il est malséant de gagner quelques roupies sur le dos d'un pauvre
bougre.
Puis, accrochez-vous; vous allez goûter à de la vraie pollution; rien
à voir avec le niveau de nos bonnes villes françaises.
Argent
Que vous fassiez un voyage en individuel ou en groupe, vous aurez besoin de roupies (1
Euro vaut 79 roupies indiennes (INR) en novembre 2019 -ça change parfois vite.
Pour connaître le taux de change interbancaire, consulter le site
xe.com.
Dès votre arrivée à
l'aéroport, en attendant les bagages, vous pouvez changer de l'argent aux
comptoirs bancaires. Le taux est un peu meilleur qu'à l'hôtel, et cela permet
de voir venir.
Au cours de votre séjour, vous pouvez effectuer vos opérations de change dans les banques.
Mais il vous faudra vous renseigner sur la ou les banques qui assurent ce service et vous armer de
patience (1/2 heure est un minimum); certains hôtels font du change à leurs
clients, mais le taux n'est souvent pas très intéressant. La meilleure solution, à mon avis, est de
s'adresser à une officine de change. On en trouve assez aisément dans la plupart des grandes
villes. Vérifiez que le taux affiché est net de commission.
Si vous faites du change peu de jours avant votre départ et craignez de ne pouvoir tout utiliser,
réclamez un reçu de change : cela vous permet, le cas échéant,
de rendre vos roupies en excédent à la banque de
l'aéroport.
Les banques ont l'habitude d'agrafer les liasses de billets par paquets de 100. Les
billets sont donc souvent trouées, résultat d'agrafages successifs. C'est sans
importance. Par contre, refusez de la banque, comme de n'importe quel commerçant,
tout billet déchiré, réparé au scotch ou incomplet : personne
n'en voudra. Vérifiez vos billets lors du change : il m'est arrivé de me faire
refiler par une banque des billets de 500 Rs qui n'avaient plus cours !!
Si vous voyagez avec des devises, cash ou chèques de voyage,
rappelez-vous que le dollar américain se change partout. L'Euro est maintenant bien
connu. Ne croyez pas intelligent de changer au noir. C'est interdit,
inintéressant et c'est là que vous pouvez craindre l'arnaque.
Chaque fois que vous le pouvez, faites de la monnaie : vous n'aurez jamais assez de
petites coupures, comme des billets de 10 roupies.
Quand vous faites des achats dans des magasins de "souvenirs", vos pouvez payer
avec votre Carte Visa internationale (ou American Express). Le taux de change reste
satisfaisant, même en incluant la commission que votre banque vous
prélève. Mais ne le faites pas pour des achats de quelques
Euro. Il vaut mieux ne pas perdre de vue votre carte bleue quand on la passe
au fer à repasser (les arnaques sont rares, je crois, mais attention quand
même). Les terminaux à transaction électronique instantanée
sont de plus en plus utilisés. Lorsqu'un commerçant veut vous faire payer
un pourcentage supplémentaire (en général 4 %) pour
paiement par carte, il est tout à fait dans son droit.
Mais sachant que son prix de vente, rarement affiché, incorpore déjà
une marge satisfaisante, vous ne perdez rien à essayer d'éviter ce coût
supplémentaire.
Pourboires
Il est évident que l'on attend de vous des pourboires. Les guides touristiques
donnent des conseils à ce sujet, que je trouve un peu excessifs. A l'arrivée
ou au départ de l'hôtel, si vous donnez 20 Rs par valise au porteur, il sera satisfait. Il fera la tronche si vous
fréquentez des 5* et en général ne vous dira pas merci,
mais vous avez votre conscience pour vous, et il est sûrement quand même content. A ce propos,
notez bien qu'un Indien ne dit pratiquement jamais merci. Ce n'est pas dans les habitudes des
relations entre les gens.
Dans les restaurants, vous laissez aussi 10 à 20 Rs, dans la mesure où un
repas coûte 200 à 300 Rs, même en mangeant bien dans un restaurant correct
(un restaurant de bon hôtel coûte 450-500 Rs).
Si vous louez une voiture avec chauffeur (on ne trouve normalement pas de
voiture à louer sans chauffeur, ce serait de toutes façons
déconseillé), sachez que ce chauffeur est payé à un salaire de misère
par son employeur. Il est d'usage de lui remettre, à la fin de votre voyage,
une enveloppe pour le remercier de ses services. Trois cents roupies par jour
sont une fourchette moyenne.
Magasins
Quand on vient en Inde, on est nécessairement tenté par l'artisanat. Bien sûr, tout dépend
des goûts de chacun, mais il y a du choix.
Dans un certain nombre de pages de ce site, nous vous indiquons des
articles d'artisanat spécifiques des régions visitées. Patience, cherchez
bien !
Pour vous faire l'oeil et vous habituer à la gamme de prix, vous pouvez vous rendre d'abord
dans les Emporiums, sortes de grands bazars de l'artisanat. Mais attention !
Il ne faut pas confondre les emporiums d'Etat et les autres. Ces derniers affichent souvent
des enseignes du style "Govt approved",
ce qui ne veut strictement rien dire, ni encore moins garantir, sinon qu'ils ont une licence
de commerçant. En revanche, les emporiums d'Etat ont des prix fixes (fixed rates), raisonnables,
quoique pas nécessairement compétitifs par rapport à des magasins
privés où l'on aura bien marchandé.
Par exemple, au Rajasthan, les emporiums d'Etat s'appellent "Rajasthali",
au Tamil Nadu "Poompuhar", en Orissa "Utkalika", en Andhra
Pradesh "Lepakshi", au Bihar "Ambapalli", au Karnataka "Kauveri", etc.
Vous trouverez une bonne série d'emporiums d'Etat dans la Baba Kharak
Singh Marg (=avenue), à Delhi. Autre adresse à Delhi : le très
vaste "Central Cottage Industries Emporium" quasiment en face de l'hôtel
Imperial, sur la Janpath Avenue. Ne manquez pas non plus d'aller au Dilli Haat, un
très intéressant complexe de boutiques d'artisanat de toutes les régions.
Pour chiner, passez un moment au marché Tibétain, sur le même trottoir
que l'entrée de l'hôtel Imperial. Ou bien encore, faites vous conduire en
rickshaw devant la gare de New Delhi et prenez à pied le Main Bazaar de Paharganj.
Où que vous alliez, hors les emporiums d'Etat, vous pouvez, vous devez marchander, mais
toujours cool. L'agressivité, l'arrogance ou le mépris vous desserviront.
Le style "ce truc ne vaut pas plus de 1000 roupies" - air satisfait- à un vendeur
qui rigole dans sa barbe car ça n'en vaut que deux cents...
Le ridicule ne tue pas, mais quand même.
Les magasins d'artisanat d'hôtels ***** sont généralement plus
chers que la moyenne, mais ils présentent le double avantage de réunir
souvent des sélections d'articles de bonne qualité et de permettre
le paiement en carte Visa, si on est à court de devises...
Quand vous allez dans un magasin, ne vous faites jamais accompagner d'un chauffeur de
véhicule, taxi ou rickshaw. Pas davantage d'un "guide" réel
ou simili... Tous ces gens perçoivent des commissions dans les magasins
vers lesquels ils ont pour mission de vous amener. Si quelqu'un vous a
"collé" dans la rue et entre avec vous dans un magasin, précisez
d'emblée au vendeur que vous n'avez rien à voir avec cette personne. De même, si quelqu'un vous dit
que tel ou tel magasin est fermé mais qu'il en connaît un très bien, vous êtes certain, si
vous l'accompagnez, d'entrer dans un endroit où il est commissionné.
Attendre la fin d'un circuit pour acheter dans la dernière grande ville
(Delhi ou Bombay) ne me paraît pas une stratégie recommandable pour
plusieurs raisons : on risque de ne plus disposer de tout le temps requis, on risque aussi
beaucoup de ne pas retrouver ce que l'on a vu ailleurs, car les artisanats sont
essentiellement régionaux. Donc, quand on voit quelque chose qui plaît vraiment,
mieux vaut l'acheter sur le champ (en ne montrant pas trop au vendeur que l'on veut
absolument obtenir l'objet !!).
Communications
Pendant que vous êtes en Inde, vous voulez donner de vos nouvelles à
votre famille en Europe.
Le courrier demande 5 jours dans les bons cas, 10-15 jours le plus souvent.
Les timbres sont vendus dans les bureaux de poste, quelquefois dans les
magasins de journaux des hôtels chics, ou chez quelques vendeurs de cartes postales des
destinations touristiques standard.
L'affranchissement des lettres est de 20 roupies. Voir détails ici.
Il vaut mieux mettre vos cartes postales sous enveloppe. Cela ne garantit pas totalement
qu'elles arriveront.
N'oubliez pas de marquer en haut à gauche de l'enveloppe la mention
"Air mail". Déposez de préférence votre courrier vous-même
dans une poste ou, faute de mieux, une boite à lettres (rouge).
Munissez-vous d'enveloppes car, souvent, celles que l'on trouve en Inde (quand on en trouve)
n'ont pas de colle sur le rabat. Ou bien emportez un tube de colle.
Le téléphone fonctionne bien, via les réseaux satellites.
Dans les hôtels, il est cher. La solution conseillée est de
chercher (on en trouve partout) dans la rue une échoppe arborant une pancarte STD/ISD.
Les prix sont très raisonnables, mais vous êtes quasiment dans la rue. Ce n'est
pas grave, puisque personne ne comprend ce que vous dites à votre correspondant.
Les personnes voulant utiliser leur téléphone portable devront avant leur
départ demander à leur opérateur une extension internationale mais
bien se faire préciser si cette extension est valable pour l'Inde, dans quelles
conditions et pour quels coûts. De plus, il est très important de se faire
indiquer le mode de consultation de la boite vocale (répondeur), car l'accès
ne se fait pas avec les codes utilisés en France.
Une bonne et peu coûteuse solution est d'emporter avec soi un téléphone portable non
dédié (donc pas un smartphone), et d'acheter sur place, dans une boutique STD/ISD, une carte SIM. Il faut
accepter de remplir une demande un peu inquisitrice (les réseaux sont très contrôlés par l'administration).
Les frais sont plus faibles, proportionnellement, sur une carte SIM de 500 Rs que sur une de moindre valeur.
La solution la moins onéreuse est l'e-mail. On trouve de plus en plus
fréquemment des boutiques Internet, où le coût de communication est
modeste. On peut aussi maintenant
téléphoner par l'Internet dans certains cas. Assurez-vous que la boutique
Internet dispose de l'internet rapide (l'équivalent de l'ADSL français), autrement
la vitesse de transmission peut être décourageante.
Divers
Quelques adresses
Les étrangers sont partout à l'aise et
en sécurité en Inde.
Le contact est toujours facile et les gens ne demandent qu'à vous rendre service.
Néanmoins, n'oubliez jamais que vous êtes réellement un étranger et
que vous n'aurez que de rares occasions de connaître la vie des gens. A moins de vivre assez longtemps
au même endroit...
Soyez aimable avec chacun, ne vous énervez pas, ni ne
vous mettez en colère, quelles que soient les circonstances. Les indiens sont d'un
naturel affable et le plus souvent cool (observez le comportement des conducteurs dans la
rue; personne ne s'énerve, malgré les encombrements).
Néanmoins, ne faites pas assaut de politesses
encombrantes. Personne ne comprendra que vous disiez merci ou pardon tous les dix mots, comme
on a tendance à le faire entre personnes bien élevées en France.
Traitez mieux le personnel subalterne (serveurs,
chauffeurs, etc.) que ne le font, hélas, les indiens riches, mais ne soyez jamais
familier.
Cette dernière recommandation est
particulièrement importante pour les dames. La familiarité avec un domestique
ou, de façon plus générale, avec un homme jeune, sera
interprétée comme une invite, ni plus ni moins. La liberté
d'attitude des femmes occidentales est assimilée à du dévergondage. Donc,
de la retenue, en attitudes comme en habillement.
On ne saurait trop le
répéter, les jupes trop courtes ou les shorts féminins sont mal vus (ou trop
vus, comme on voudra). Les shorts masculins ne sont pas non plus appréciés.
Faites au moins un effort pour visiter les temples. On n'a pas vraiment plus chaud en pantalon
léger.
Dans les milieux populaires, on mange sans couverts, avec
la main droite. Observez comment font les gens et faites
de même. Lavez-vous les mains au wash-basin avant et après le repas (ne vous
léchez pas les doigts même si vous en avez envie !).
Si vous êtes invité chez quelqu'un, sachez que l'on
retire ses chaussures avant de pénétrer dans la maison. On ne vous fera pas
visiter les diverses pièces (ce serait horriblement impoli de demander à
visiter). Pour dire bonjour, on ne se serre la main que dans les milieux urbains
qui fréquentent des occidentaux; autrement, on joint les deux mains à hauteur de
poitrine et on dit "namaskar". On discute avant le repas. Le repas proprement dit est
vite expédié et il est poli de prendre rapidement congé après. Vous
verrez rarement, sinon jamais, la maîtresse de maison à table. Au mieux, elle
viendra vous saluer à l'arrivée et au départ, mais aucune femme de la maison
ne partagera votre repas : c'est l'apanage des hommes.
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