Cella : (=
garbhagriha) petite
pièce la plus intérieure et la plus sacrée du temple;
l'image du dieu auquel est consacré le temple y est installée; seuls les
prêtres officiants y ont accès
Chakra : roue ou disque
(généralement attribut de Vishnu).
Dans la perspective de l'anatomie subtile de l'être humain et plus
spéfiquement dans l'optique du tantrisme, les Yogi reconnaissent sept "noeuds
d'énergie" principaux que l'on dénomme des chakra. Ce sont :
Mûlâdhâra chakra,
au niveau de la base de la colonne vertébrale, près de l'anus
(périnée)
Svâdishthâna chakra, situé
un peu au dessus
Manipûra chakra, au niveau du plexus gastrique
Anâhata chakra, au niveau du plexus cardiaque
non loin du coeur
Vishuddhi chakra, au niveau de la gorge
Ajñâ chakra, derrière la
tête, au niveau du front
Sahasrâra chakra, le Lotus aux Mille
Pétales, au-dessus du sommet de la tête.
Châmundâ : L'un des aspects les plus
effrayants de la déesse
Durgâ. Ce nom vient de ce que la d&eaute;esse vient juste de tuer les démons Chânda
et Munda. Sa tête osseuse aux yeux caves sur un corps squelettique est bien fait pour
inspirer l'horreur. Elle porte un collier de crânes humains. C'est l'une des
Saptamâtrikâ
Chandellâ : branche des
Râjput qui fonda une
dynastie dans la région du Bundelkhand (est du Rajasthan, ouest du Madhya Pradesh)
à partir du 9ème siècle.
Leur capitale principale, Khajuraho, est célèbre par les superbes temples de grès
qu'ils édifièrent. Cette dynastie fut indépendante du 10ème au
début du 13ème siècle, lorsqu'elle fut assujettie par le sultan de Delhi. Cette
prestigieuse dynastie disparut alors.
Chitta : dérivé du terme Chit (voir
Sat-Chit-Ananda), la
chitta est la conscience individuelle. Elle comprend le conscient, le subconscient
et l'inconscient. Chitta correspond plus ou moins au "mental" de la psychologie,
mais sur un registre plus large : c'est le moyen par lequel la conscience
fonctionne sur tous les plans de la manifestation. Pour le
Vedanta, chitta est
la préconscience et la connaissance
Chola : dynastie mentionnée dès
l'époque d'Ashoka, elle
rayonna du 10 ème au 13 ème siècle à partir du delta de la
Kaveri, au Tamil Nadu (sud-est du pays).
Des temples grandioses jalonnent cette période ainsi qu'un art insurpassé
du bronze à la cire perdue.
Cette dynastie commence son ascension réelle par la prise de Tanjore vers 850.
En deux siècles, elle étend
son empire à pratiquement l'Inde du sud, détruisant les
Pallava. Le roi
Rajaraja (985-1014) est vainqueur d'une coalition temporaire qui regroupe les Pandya, les souverains
du Kérala et de Ceylan. Mais il ne réussit cependant pas à annexer
le Kérala. Son fils Rajendra 1er continue l'oeuvre d'expansion vers le nord,
jusqu'au Gange et même vers l'Asie du sud-est.
Chidambaram, d'abord l'un des bastions du shivaïsme sous les
Pallava, devient l'une des capitales des Chola de 907
à 1310. C'est à partir de l'an 1000 que rayonne vraiment la puissance de cet
empire, avec une apogée entre 1070 et 1150. Les rois bâtisseurs
(Rajaraja II et ses successeurs) établissent leur capitale à Tanjore,
et édifient à la gloire de Shiva des temples colossaux (Brihadeshvara
à Tanjore, Gangaikondacholeshvara à
Gangaikondacholapuram, Airavateshvara à Darasuram sont les plus connus)
qu'ils dotent richement.
C'est avec le 12 ème siècle que le royaume Chola commence à se
disloquer sous les attaques
extérieures. En effet, un demi-siècle de luttes avec tous leurs voisins,
Pallava, Hoysala, Pandya, débouche
sur la victoire des Pandya de Madurai, au milieu du 13 ème siècle. Ces
derniers prennent alors le pouvoir en
évinçant les Chola. Pas pour très longtemps, puisqu'ils sont
évincés à leur tour par les musulmans de Malik Kafur (1302-1311).
Ce sont ensuite les
Vijayanagar qui
vont conquérir et occuper Chidambaram entre 1364 et 1378.
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