Plan du chapitre |
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 Hanamkonda
Warangal
Palampet
Alampur
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Srisailam
Lepakshi
Sri Kalahasti
Mukhalingam
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Accès aux photos dans les paragraphes
L'Andhra Pradesh est une région rarement visitée des touristes, à l'exception de la capitale, Hyderabad, réputée pour ses perles, et du fort de Golconde, dans la banlieue immédiate. L'Andhra Pradesh comporte cependant de nombreux sites intéressants et les routes sont bonnes. Par contre, l'équipement hôtelier, hors des villes principales, reste moyen.
Le chercheur de temples hindous ne sera pas déçu de se rendre en Andhra Pradesh sur les traces du dieu Ganesh.
Hyderabad
Capitale de l'Andhra Pradesh, Hyderabad, forte de plus de 5 millions d'habitants, fait la fierté des Indiens qui vantent volontiers son développement rapide dans les domaines de la haute technologie.
Les monuments à visiter sont en nombre limité :
Le Char Minar, élégant et monumental
arc de triomphe de plan carré, érigé en 1591, rehaussé de
minarets aux angles et atteignant 56 m de hauteur.
Les ruelles des alentours du Char Minar grouillent de
l'activité des bazars. On y découvre, entre autres, les bijoutiers
spécialisés dans le commerce de la perle dont Hyderabad
serait la capitale mondiale.
Toute proche également, la Mosquée de
la Mecque du 17 ème siècle, peut accueillir dix mille personnes.
Elle est interdite aux femmes.
Le temple de Venkateshvara (=Vishnu), connu
aussi sous le nom de temple de Birla, du nom de l'industriel mécène qui en
finança la construction dans les années 70, dresse sa silhouette de marbre blanc
éclatant sur une colline au centre ville (photos non autorisées dans l'enceinte
sacrée).
Le Musée Salar Jung (entrée 150 Rs)
est abritédans un grand bâtiment sans charme. Les objets sont souvent
mal présentés dans des vitrines non entretenues. Bien que ces conditions
de visite soient médiocres, on peut voir quelques bonnes statues anciennes de bronze
et de pierre. Quelques statuettes de Ganesh sont exposées.
Les pièces que possède le musée sont photographiées en noir et blanc
dans un ouvrage vendu au guichet : "Indian bronzes in the Salar Jung Museum, 1996".
Hanamkonda |
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Le temple d'Hanamkonda, ou temple des 1000 piliers, se trouve à la sortie de la bourgade de Warangal, à 150 km à l'est d'Hyderabad. C'est un temple de style Kakatiya (voisin du Chalukya tardif au Karnataka), du nom de la dynastie locale, dont le roi Rudra Deva ordonna la réalisation vers 1163. Un beau Nandi en garde l'entrée. Le temple est dédié aux trois dieux Shiva, Vishnu et Surya dont chacun eut sa cella respective. Seule celle du dieu Vishnu est encore en activité. Le mandapa fait belle impression avec ses superbes colonnes de basalte noir poli à l'extrême et formidablement sculptées. Les portiques donnant accès au vestibule qui précède la cella sont d'une grande richesse de décoration. Les montants en sont finement ciselés et le linteau porte une grande sculpture que la semi-pénombre ne permet pas de bien détailler.
A l'extérieur, symétriquement derrière le Nandi, s'élève un second mandapa cruciforme sur une haute plate-forme. La structure en a beaucoup souffert. Les nombreuses pierres numérotées laissent entendre qu'il a été remonté, mais plutôt de guingois.
Les représentations de Ganesh sont peu nombreuses sur ce site et d'intérêt iconographique limité.
Le prix d'entrée de 5 dollars n'est pas justifié. Les alentours du temple sont dans un état de saleté indigne.
Warangal |
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Le fort de Warangal, à une dizaine de km de l'agglomération du même nom (140 km d'Hyderabad), dresse ses ruines dans un cadre plein de charme. On dit qu'au 13 ème siècle, juste avant son déclin, Warangal fut aussi vaste que Hampi. Quatre beaux portiques de style rappelant les torana bouddhiques se dressent aux points cardinaux d'un vaste espace parsemé de remarquables pierres sculptées mais bien cassées. Des deux temples de Shiva présents ici, on retiendra celui de Sambhu Gudi (Gudi signifie temple en Telugu), avec son groupe de trois magnifiques Nandi devant l'entrée.
Un Ganesh fruste se trouve à l'entrée du temple de Shiva dans le fort.
On pourra monter sur la colline rocheuse voisine pour jouir d'un beau point de vue sur le site et la campagne environnante.
Accès libre fin 2000.
Palampet |
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A 50km au nord-ouest de Warangal, le temple de Râmappâ, fut élevé sur l’ordre de Recherla Rudra, général des armées du roi Kâkatîya Ganapati vers 1213. C'est le chef d’œuvre de l’art Kâkatîya en Andhra Pradesh, voisin de l'art hoysala et chalukya tardif, construit en basalte noir poli, avec des sculptures d'une grande virtuosité d'exécution.
Le temple est disposé sur un haut soubassement de grès rose, comportant des frises de pierre délicatement décorées de motifs de guerriers, musiciens, personnages divers et divinités.
Le mandapa, de vastes dimensions, est absolument magnifique, avec ses incroyables piliers de basalte noir, de section carrée, gravés de scènes mythiques, ou ronde et alors comme polies au tour.
Mais le temple est surtout célèbre pour ses figures féminines en console représentant des Nâginî brandissant des serpents, et des danseuses célestes (Surasundarî) prenant des poses fort gracieuses, presque irréelles.
Le portail d'accès au vestibule précédant la cella est, lui aussi, tout en basalte ouvragé. La base des jambages figure de beaux personnages féminins. Au linteau, se reconnaît la danse de Shiva accompagné des Huit Mères et de Ganesh. On distingue Brahminî et ses trois têtes et Chamunda aux seins flétris, à côté de Ganesh.
A l'extérieur du temple, côté nord, un bien beau Nandi a été installé dans un pavillon surélevé.
Au sud du temple, un autre bâtiment a été détruit, peut-être par un tremblement de terre qui se produisit au 17 ème siècle.
L'iconographie du dieu Ganesh connaît ici des modalités d'expression tout à fait exceptionnelles.
Tout d'abord, sur une frise de la façade, entre deux monstres marins (makara) au mufle dressé et deux éléphants présentés de profil, agitant du bout de leur trompe une queue de yak, on reconnaît Ganesh à quatre bras debout. Il est vêtu d’un pagne court maintenu par un serpent qui lui sert de ceinture et s’apprête à danser. Sa jambe droite s’appuie sur l’extrémité de ses doigts de pied. Ganesh tient dans sa première main droite la défense unique, puis le croc à éléphant et le lasso; sa trompe vient se poser sur le bol de gâteaux.
Une autre frise présente une rareté iconographique : Ganapati salué par deux éléphants. Il ne s'agit pas du thème de l'ondoiement de Ganesh (Ganesh abisheka) par des êtres célestes (Vidyâdhara) tel qu'il est représenté au Rajasthan à Osian sur les murs des temples de Sûrya. Ici, Ganesh n’est pas ondoyé, il est salué par les deux éléphants (c’est une nouveauté !). Ces deux éléphants nouent leur trompe au-dessus de la tête de Ganesh et leur attitude ressemble plus à une salutation qu’à un ondoiement. Les éléphants ne versent pas l’eau sur la tête de Ganesh (les pots à l’extrémité de leurs trompes sont absents). Ils ont l’un et l’autre reconnu le Seigneur et le saluent en unissant leur trompe.
D'autres frises reprennent cette idée de l'association de Ganesh et des éléphants : ainsi, l'on voit deux de ces animaux offrir à Ganesh de grandes tiges de lotus.
Mieux encore. D'autres motifs reprennent les deux éléphants mais cette fois-ci, ils vont saluer un Rishi, ou encore une divinité.
Dans le sanctuaire, on reconnaît un linteau orné d'une belle danse de Shiva en compagnie des Déesses-mères et de Ganesh. Un autre de ces linteaux de Shiva et des Mères est au sol dans un coin du mandapa.
La visite du temple de Ramappa à Palampet est hautement recommandée. Entrée libre en novembre 2000.
Alampur |
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Situé à trois quarts d'heure de Kurnool, le site d'Alampur, sur les rives de la Tungabhadra comporte un ensemble de neuf temples des 7 et 8 ème siècles, collectivement désignés, bien qu'ils soient tous dédiés au dieu Shiva, sous le nom de Navabrahmâ (Nava=neuf): Bâla Brahmâ, Kumâra Brahmâ, Arka Brahmâ, Vira Brahmâ, Vishva Brahmâ, Târaka Brahmâ, Garuda Brahmâ, Svarga Brahmâ et Padma Brahmâ. D'époque Chalukya, comme l'ensemble des temples de Pattadakal (Karnataka), ils en rappellent les caractéristiques architecturales : shikhara cotelée, amalaka au sommet, etc.
L'intérêt de la visite réside en une riche iconographie des divinités.
Le dieu Shiva y est représenté sous de multiples formes. Les Dikpala (gardien de l'espace) sont également particulièrement bien figurés.
Seul le temple de Bâla Brahmâ est en activité et les photos y sont interdites. C'est dommage, car on y admire un très beau Ganesh, une fabuleuse série des Sept Mères, un petit groupe des Navagraha (Planètes). Une divinité aux yeux terribles, Virabhadra, est tapie dans une niche au ras du sol.
Dans une petite chapelle particulière aux murs nus, une déesse dont un lotus épanoui remplace la tête, est représentée nue sur le sol, les jambes largement écartées, dévoilant son sexe ouvert, source de toute Vie.
Le temple de Svarga Brahma propose de remarquables sculptures des huit Dikpala. Une inscription date sa construction de la septième année du règne du roi Vinayâditya (688-689).
Le site d'Alampur possède un petit mais fort intéressant musée exposant d'excellentes pièces trouvées sur les lieux et alentour. Plusieurs Ganesh assez rustiques mais anciens y sont exposés.
En novembre 2000, l'accès au site d'Alampur était gratuit.
Srisailam |
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A 180 km de Kurnool, le grand temple de Shiva-Mallikârjuna à Srisailam constitue un but de pèlerinage incontournable. C'est le lieu de séjour de l'un des 12 Jyotir Lingam du dieu Shiva.
Situé à la sortie du temple, le village ne propose aux pèlerins que quelques guest houses. Les commodités hôtelières étant limitées, on aura avantage à faire l'aller et retour de Kurnool dans la journée en partant très tôt le matin.
Le temple de Shiva-Mallikârjuna est le centre particulièrement saint des Lingayat, une secte Shivaïte. Il fut construit entre le 14 et le 16 ème siècle, et son style d'ensemble rappelle les monuments Vijayanagar. Des inscriptions remontent jusqu'à la dynastie des Kâkâtîya (13ème - 14ème siècle).
On pénètre dans l'enceinte du temple en passant sous le grand gopuram Est que ferment deux belles portes de laiton repoussé gravé de déités. Le temple se situe au milieu d'une vaste cour pavée. Il est précédé d'un mandapa à nombreuses colonnes, où se tient un grand Nandi. La seconde entrée, gardée par deux puissants dvarapala de pierre, se ferme par des portes d'argent massif gravées des divinités (Ganesh jouant de la flûte, etc.). Derrière ces portes, est placé un beau Shiva Nataraja de bronze.
A l'ouest du temple principal, une volée de marches mène à une seconde cour close de hauts murs percés d'un gopuram, devant lequel un dais de pierre abrite un lion. C'est le symbole du temple de la déesse Brahmaramba, autre nom de Mahakâlî Shakti. Sous le gopuram, la grande porte d'argent à deux vanteaux est ornée de médaillons en bas-relief représentant tous les aspects de la déesse.
Une fois dans la seconde cour, on remarque le court mandapa de style Vijayanagar dont les superbes piliers sont sculptés du motif des yali cabrés.
Revenu dans la première cour, on pourra faire un tour dans un jardin surélevé, situé du côté sud. On y voit quelques honnêtes statues récentes de divinités (Shiva, Pârvatî Ganesh, etc.).
La pièce maîtresse de ce complexe de temples reste cependant le mur d'enceinte (prakâra) général, construit dans un beau grès ocre jaune. Impressionnante, haut de cinq mètres environ, cette enceinte est ornée sur trois des faces extérieures (Est, Sud, Nord), de reliefs en frises et médaillons dont les sujets sont tirés des Purâna shivaites.
Parmi les gravures de la pierre, se remarquent plusieurs représentations exceptionnelles, parce que rarement vues ailleurs, du dieu Ganesh jouant de la flûte traversière (venu). Ganesh à quatre bras est montré debout et de profil en tribhanga, la flûte aux lèvres. L’œil très attentif, il surveille à la fois Hanumân qui, de ses deux mains, marque le rythme sur de petites cymbales et le kinnara représenté à sa droite, une vînâ à la main. Les divines mélodies plaisent à l’ascète Bhringi qui, derrière Hanumân, brandit un serpent et une vînâ tout en dansant sur ses trois jambes.
Quelques autres représentations de la même veine sont disséminées ici et là (voir photos).
A quelques km avant d'arriver à Srisailam, un petit temple à gauche de la route honore dans sa cella la grande statue sombre de Shristi Ganesh, "Celui qui porte témoignage". Sur les murs extérieurs de la cella, des statues en bas-relief, badigeonnées à la chaux représentent Ganesh terrassant un démon, Ganesh honorant le dieu Shiva, ainsi qu'une troisième forme. Le mandapa est court, pourvu de piliers sans fioritures.
Lepakshi |
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Lieu de pèlerinage fort connu, cet antique temple de Shiva, Vishnu-Raghunâtha et Vîrabhadra, a été agrandi au 16ème siècle dans le style Vijayanagar avec des gopuram. Il est particulièrement célèbre pour ses sculptures de personnages dansants et ses superbes peintures (vers 1540) de plafond. Les couleurs éclatantes sont bien conservées dans le vestibule et la salle de danse (incarnations de Vishnu, aspects de Shiva, Pârvatî, portraits des fondateurs Virûpanna et Vîranna, légende du roi Chola Manunîtikanda).
Un très grand Ganesh assis a été gravé dans un gros rocher qui se trouve du côté sud du temple. L'expression de son visage est curieuse : il semble lever les yeux au ciel, vers la Lune peut-être, en souvenir de son altercation avec l'astre des nuits... Un rat est représenté aux pieds de Ganesh, en médaillon.
Un peu plus loin, s'élèvent les piliers d'un mandapa inachevé. Beaucoup d'entre eux sont ornés, sur une ou plusieurs faces, de sculptures de diverses divinités. Un peu plus loin encore, en contrebas, un autre mandapa aux piliers Kakatiya de grès ocre affiche un Ganesh.
En novembre 2000, l'accès au temple de Virabhadra était gratuit.
C'est à la sortie du village, donc à quelque distance du temple, que se dresse le Nandi le plus fameux de l'Inde. Les dimensions gigantesques de ce monolithe sont de 8,20 mètre pour la longueur et 4,50 mètres pour la hauteur.
Sri Kalahasti |
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Sri Kalahasti, à 30 km de Tirupati, possède un temple de Kalahastishvara de type Vijayanagar, aux grands gopuram. Ce qui fait sa particularité, c'est une chapelle souterraine habitée par une forme spéciale du dieu Ganesh.
En effet les fidèles, avant de pénétrer dans le grand temple de Shiva, se rendent dans le première cour et, par une petite porte basse au ras du sol, se glissent à l'intérieur d'un puit carré qui, par un escalier étroit et raide, donne accès à une cella souterraine à neuf mètres au-dessous du sol. Là, les visiteurs prient et font des offrandes de noix de coco au Pâtâla Vinâyaka, le Ganesh gardien du royaume souterrain.
Mukhalingam |
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Mukhalingam n'est qu'un village; on y accède par une petite route partant de la nationale Vishakapatnam-Bhubaneshvar.
Se rendre en cet endroit isolé permet d'effectuer une visite exceptionnelle car se trouvent là trois
temples de toute beauté, d'un style typique de l'Orissa, de l'époque des Ganga de l'Est
.
Le premier temple, en arrivant au village, est le temple de Someshvara. Dépourvu
de jagamohan
, le
temple consiste en un deul
à base de section carrée, et aux arêtes s'incurvant vers le
sommet surmonté d'un amâlâka
, alors qu'une
saillie centrale remonte aussi vers le sommet, sur les quatre faces. Les statues dans les niches et les panneaux en
bas-reliefs sont superbes. On y reconnait les divinités habituelles et des motifs décoratifs.
Chaque face du temple est ainsi composée d'un grand panneau central avec une grande statue de divinité,
encadrée de part et d'autre par des panneaux plus petits. Ces niches sont surmontées d'une voûte en
kudû (arc outrepassé).
L'entrée du temple ne fait pas face à l'est, comme c'est le plus souvent le
cas, mais à l'ouest. L'intérieur du temple est d'une simplicité totale. Le sanctuaire abrite un
Shiva Lingam
.
C'est sur la face Sud que l'on trouvera un grand et beau Ganesh trônant dans le panneau central. Au-dessus, un
petit médaillon de pierre abrite la déesse Sarasvatî
.
Sur la face Est, la silhouette caractéristique d'Ardhanarishvara
est encadrée de Ganesh
et
de Kârtikeya, de plus petite taille.
Dans le centre du village, on accède au temple de Bhimeshvara, entouré d'une
pelouse bien soignée. Deux beaux Nandi
font
face à l'entrée du temple. L'aspect architectural surprend, car, construit en pierre rose,
le temple est fort sommaire : peu de décorations et divinités sur les murs extérieurs.
On note cependant, au mur sud, un Ganesh de qualité.
Un peu plus loin, encore, le temple de Mukhalingeshvara est en activité. On accède dans l'enceinte par un portail décoré de scènes de la vie d'un roi local. Placé au centre d'une grande cour dallée, c'est le temple le plus vaste du groupe. Daté du 10 ème siècle, son architecture apparaît complexe, car il est constitué et entouré de nombreux petits sanctuaires secondaires. Plusieurs beaux Ganesh, portant des noms particuliers, y résident ainsi que d'autres divinités.
Autres localités
Ganesh est bien connu en Andhra Pradesh et nombreuses sont les localités dont les temples présentent des effigies du dieu bénéfique. Nous en citerons ici quelques uns, sans prétentions à l'exhaustivité :
Mogalrajapuram, à courte distance de la ville de Vijayavada, est marquée par quelques grottes
artificielles dont l'excavation remonte au 7ème siècle. Parmi les reliefs sur les parois, on remarque un Ganesh
A Biccavolu, un village situé à 40 km environ de Rajahmundry et 33 de Kakinada, le temple de Sri
Golingeshvara Swami Vari est fort réputé et attire de nombreux dévots; il abrite diverses statues, dont celle d'un Ganesh. Mais
la pièce maîtresse est un très gros Ganesh bien ventru (voir la photo), de
style Chola, datant plus précisément de la dynastie des Chalukya de l'Est (9-10ème siècle) qui se trouve dans
une structure légère dans les champs non loin du village.
A Ainavilli, un village situé à quelque 14km d'Amalapuram, le temple de Sri Siddhi Vinayaka Swami abrite
une statue de la divinité vénérée ici
Sur un pilier du temple de Chennakeshava (13ème siècle), à Mancherla, on voit un
intéressant relief de Ganesh combattant le démon
C'est à Raidurga, dans l'ouest de l'Andhra Pradesh, que l'on peut visiter un Fort qui joua un rôle
important dans l'empire Vijayanagar. Dans l'enceinte demeurent quelques temples, dont celui de Dasabhuja Ganapathi, dont la statue a dix bras, et atteint
quelque quatre mètres de hauteur
A Bhairavakonda, près de Nellore, se visitent huit grottes artificielles datant des 7-8ème. Ce sont des
temples dédiés à Shiva et autres divinités. On y voit un Ganesh assis à quatre bras d'époque Pallava, c'est à dire
du 7ème siècle
A Kadapa (=Cuddapah), près de la ville (16 km), se trouve, sur les rives de la
rivière Pennar, le temple ancien de Pushpagiri avec un intéressant Ganesh (photo)
A quelques km de Vijayavada, les grottes anciennes d'Akkanana et Madana
dédiées aux dieux de la Trimûrti, révèlent un Ganesh sculpté sur une paroi
(photo).
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