Beau Ganesh en bois d'Orissa Le phonème sacré OM

Exploits de Ganesh







Ganesh et la rivière Kaveri

Afin d'apporter de l'eau aux régions arides du Sud, le Sage Agastya, avec les bénédictions de Brahmâ, reçut de Shiva de l'eau sacrée dont il remplit son kamandalu pot en cuivre des 
ascètes errants pour porter l'eau sacrée du Gange.

Il voyagea vers les régions du sud du pays, espérant trouver un endroit propice à la création d'une rivière abondante. Il atteignit ainsi les montagnes de Kodagu (Coorg).

Chemin faisant, il héla un jeune garçon qui passait par là. En fait, il s'agissait de Ganesh sous un déguisement. Le sage pria l'enfant de porter soigneusement son pot à eau pendant qu'il chercherait alentour un endroit propice où s'isoler.

Ganesh savait qu'Agastya souhaitait créer une rivière et le lieu où ils étaient lui parut convenable. Il posa donc à terre le kamandalu du sage.

Une corneille, passant par là, se posa sur le rebord du pot. Revenant alors, Agastya chassa l'oiseau qui, en s'envolant, renversa le kamandalu (photo ). En s'écoulant, cette petite quantité d'eau devint la rivière Kaveri.

L'endroit, considéré comme sacré jusqu'à nos jours, est connu sous le nom de Talakaveri.

Ganesh et Kubera

Kubera, le dieu des richesses, était fier de sa fortune sans limites. Un jour, il organisa un dîner fastueux auquel assistaient, entre autres invités prestigieux, le couple divin Shiva et Pârvatî, ainsi que leur fils Ganesh.

Celui-ci était encore enfant, mais quand il commença à manger, il se révéla insatiable. Bientôt les autres invités ne tardèrent pas à se retrouver devant des tables vides. Hélas ! Ne se contenant pas d'avoir épuisé la nourriture disponible, Ganesh se mit à dévorer la vaisselle, l'ameublement et tout ce que contenait Alakâpuri, la capitale de Kubera.

Quand il eut tout ingurgité, l'enfant Ganesh menaça d'avaler Kubera lui-même. Epouvanté, le dieu des richesses courut se jeter aux pieds de Shiva pour implorer son aide, car la faim vorace de Ganesh ne semblait pas avoir de limite.

L'intervention de Shiva fut simple mais spectaculaire. Il se contenta de donner à son fils une poignée de graines de céréales grillées. Celui-ci les mangea et, miraculeusement, sa faim s'apaisa immédiatement.

Cette légende nous enseigne qu'une poignée de nourriture simple, donnée avec amour et mangée avec dévotion, est plus importante et plus nourrissante que tous les biens de Kubera déployés pour impressionner les dieux. Sous un autre angle, cette histoire montre que l'on ne peut obtenir la paix, la satisfaction par les biens matériels. La seule voie pour atteindre l'accomplissement est donc de consumer nos vasana nos désirs 
non manifestés. La destruction des vasana est symbolisée par la consommation du riz grillé, car lorsque le riz est cuit, il perd sa capacité de germination. De même, les germes de nos désirs enfouis perdent-ils toute vigueur et toute possibilité de revenir ultérieurement.

Ganesh et la Lune

Un jour, Ganesh reçut de ses fidèles une grande quantité de gâteaux. On connaît sa gourmandise. Il les engloutit donc aussitôt.

Ganesh s'en retournant chez lui juché sur sa monture la souris, il advint que dans la pénombre de la nuit tombante, la souris trébucha soudain sur un serpent. Ganesh tomba à terre.

Mais il avait tant mangé que son estomac trop rempli éclata et les gâteaux se répandirent.

Ganesh les ramassa et les replaça dans son ventre béant (ne cherchez pas de logique dans cette histoire !). En guise de ceinture, il saisit le serpent qui avait provoqué l'incident et le noua autour de sa taille (on peut d'ailleurs voir cette ceinture faite d'un serpent sur de nombreuses représentations de Ganesh).

En voyant ce spectacle cocasse, la Lune, Chandra, éclata de rire.

Ganesh, furieux, considéra qu'il était offensé par cette moquerie. De dépit, il arracha sa défense droite et la projeta à la face de la lune (c'est pourquoi Ganesh est généralement représenté avec la défense droite brisée).

En même temps, il lui lança une malédiction afin qu'elle cesse de briller la nuit et qu'elle disparaisse des cieux. A cette époque, dit la légende, la pleine lune brillait toutes les nuits.

Dès lors, et en l'absence de Lune, il n'y eut plus ni nuit, ni clair de lune, ni crépuscule. Les jeunes gens amoureux gémissaient et se lamentaient; les gens âgés ronchonnaient en constatant qu'ils ne pouvaient plus dormir, avec le soleil qui désormais luisait même en pleine nuit.

Sans la Lune, les dieux trouvèrent la vie dans les cieux aussi insupportable que les humains l'éprouvaient sur terre. Aussi se précipitèrent-ils chez Ganesh, l'implorant de ramener les choses à la normale.

L'on sait que Ganesh est fondamentalement plein de bonté; il accéda donc à leur demande pressante mais décida que, malgré tout, la Lune ne pourrait plus jamais briller comme avant, chaque nuit, dans toute sa gloire.

Elle croîtrait et décroîtrait, d'une quinzaine lumineuse à une quinzaine obscure, chacune de ces deux périodes se terminant respectivement par la Pleine Lune et la Nouvelle Lune.

C'est pour cette raison, dit-on, qu'il n'est pas bénéfique de regarder la Lune le jour anniversaire de Ganesh, le Ganesh Chaturthî (qui correspond au quatrième jour de la lune montante), pendant le mois de Bhâdrapad (en août ou début septembre), car celui qui passe outre aura de gros problèmes...

Cette superstition existe encore de nos jours et les gens évitent soigneusement de regarder la Lune le jour de Ganesh Chaturthî. Certains, très superstitieux, vont même jusqu'à regarder à terre, non seulement le jour de Ganesh Chaturthî, mais tous les quatrièmes jours de la lune montante, afin d'être sûrs de ne pas se tromper !

Et si, par malchance, quelqu'un aperçoit l'astre des nuits ce jour là, il se doit alors de lancer au plus vite des pierres sur la maison voisine de la sienne, afin que les insultes proférées en retour par les habitants désamorcent la colère du dieu !

Le sens de cette légende, ou en tout cas un sens que l'on peut lui donner, est le suivant : Ganesh chevauchant son rat représente le Chercheur de Vérité, l'Homme de Perfection qui, au moyen de son véhicule corporel, mental et intellectuel, tente d'atteindre son but spirituel pour enfin transporter la Vérité sans limites.

Le corps, le mental et l'intellect sont des réalités limitées. Ils ne peuvent exprimer l'Atman parcelle 
individuelle de la Réalité Ultime, l'homme sans son ego.

Celui qui recherche la Réalisation suprême sait qu'il est presque impossible de faire comprendre son expérience par des moyens "ordinaires". C'est pourquoi nous trouvons que les mots et les actes des Maîtres spirituels sont étranges et incompréhensibles.

L'intellect de l'homme non engagé dans ce type de recherche ne peut comprendre ce qu'est la Vérité, la Réalité Ultime. La Lune est la déité qui gouverne l'esprit humain. La Lune riant de Ganapati qui chevauche son rat nous rappelle l'ignorant qui se moque des efforts du chercheur spirituel pour atteindre la Vérité.

De même, ridiculiser les Maîtres spirituels, les Enseignants de Vérité et ce qu'ils disent, porte préjudice à l'Humanité.

Une autre légende, narrée dans le Brahmânda-Purâna, met en scène Ganesh et la Lune. Celle-ci avait perdu son éclat à la suite de la malédiction d'un dieu.

Afin qu'elle recouvre sa lumière, Ganesh la plaça sur son front en guise d'ornement (tilaka ); sous cette forme de Bhâlachandra ( "Celui dont le front s'orne de la Lune"), le dieu Ganesh est particulièrement vénéré par les sectes ésotériques.

Ganesh et la déesse Pârvatî

Un jour, l'enfant Ganesh s'amusa à tourmenter un chat en lui tirant la queue et en le roulant sur le sol. On sait bien que les enfants peuvent faire du mal en toute innocence.

Au bout d'un moment, il laissa le chat tranquille et partit, sans plus y penser, au mont Kailash pour retrouver sa mère Pârvatî. Il la trouva très souffrante, couverte de plaies et de poussière.

Quand il lui demanda ce qu'il lui était arrivé, elle lui dit que c'était de sa faute. En effet, elle avait été le chat que Ganesh martyrisait.

Cette histoire nous enseigne que tous les êtres vivants participent du divin. Faire du mal à une créature vivante, à l'un de nos compagnons, humains ou animaux, c'est faire du mal à Dieu lui-même.

Ganesh apprit cette leçon et, nous aussi, devons l'apprendre pendant notre vie.

Ganesh et le démon Ravana

Un jour le démon Râvana entreprit une très difficile ascèse (tapas pratiques 
ascétiques entreprises sous la conduite d'un Maître Spirituel).

Sous l'effet de cette pratique, Shiva lui apparut. Ravana demanda à Shiva la faveur que ni son royaume ni lui-même puissent jamais être détruits ou endommagés. Shiva lui fit don d'un Shiva Lingam , le symbole de Son pouvoir, et lui ordonna de le rapporter dans son royaume où il devait l'installer dans un temple, en respectant des rituels appropriés.

A ce moment là seulement Ravana deviendrait invincible pour toujours. Mais il y avait une condition : sous aucun prétexte, au cours du voyage, Ravana ne devait déposer le Lingam à terre, car il ne pourrait ensuite le redéplacer.

Râvana fou de joie reçut le Lingam. Cependant, les Devâ (Dieux) furent effrayés des conséquences du pouvoir que pouvait obtenir Râvana; aussi invoquèrent-ils Ganesh avant d'entreprendre quoique ce soit d'autre. Ganesh leur promit de les aider et leur donna des conseils.

C'est ainsi que Varuna , le dieu des Eaux, pénétra dans l'abdomen de Râvana, lui causant des troubles intestinaux qui le forçèrent à s'arrêter en chemin. Se tordant de douleur mais ne voulant à aucun prix poser le Lingam par terre, ainsi que Shiva le lui avait bien recommandé, Râvana appela un jeune brahmane qui passait par là et lui demanda de garder le Lingam de pierre quelques instants. Il se trouve, bien entendu, que le jeune brahmane en question n'était autre que Ganesh sous un déguisement.

Râvana s'éclipsa dans les buissons au bord du chemin, mais presque aussitôt, le jeune brahmane l'appela, une première, puis une seconde, puis enfin une troisième fois. N'obtenant aucune réponse (Râvana était trop occupé...), il déposa le Lingam au sol.

Quand Râvana revint enfin, il tenta de reprendre le Lingam mais Celui-ci, d'un poiids colossal, ne put être soulevé du sol. Fou de rage, Râvana se disputa avec le garçon qui reprit alors sa vraie forme divine de Ganesh. Râvana avait perdu le pouvoir que lui donnait le Lingam. Ganesh put alors sans difficulté terrasser ce démon. D'un coup de pied, il l'expédia dans le ciel (photo ).

Râvana se rendit enfin compte de ses limitations et admit la toute puissance de Ganesh (photo ).

L'endroit où le Lingam fut déposé se nomme Gokarna, sur la côte occidentale du Karnataka; il est vénéré jusqu'à nos jours. Voir la photo du Ganesh de Gokarna.

Cette histoire enseigne que le démon finit toujours par perdre, particulièrement quand il a des prétentions au pouvoir.

La sagesse de Ganesh

Shiva et Pârvatî jouaient avec leurs deux enfants Ganesh et Kârtikeya.

Les dieux leur avaient donné un fruit extraordinaire et chacun des deux enfants le voulait.

Le couple divin leur expliqua que le nectar de la Suprême Connaissance et de l'Immortalité était caché dans ce fruit. Puisque chacun le voulait, l'obtiendrait celui qui ferait trois fois le tour du monde et reviendrait le premier.

Kârtikeya partit sur son paon et s'envola dans l'espace, s'arrêtant à tous les lieux sacrés sur son chemin et y faisant ses offrandes et dévotions.

Ganesh savait qu'avec sa forme corpulente qui le ralentissait, sa monture, la souris, serait bien plus lente et ne pourrait jamais battre Kârtikeya.

Mais sa sagesse lui fit trouver une solution. Il tourna sept fois autour de ses parents, Shiva et Pârvatî, avec grande dévotion. Quand ils lui demandèrent pourquoi il ne faisait pas le tour de la terre, il répondit :

"Mes parents Shiva et Shakti sont la Totalité du monde. En eux se trouve l'Univers entier. Je n'ai pas besoin d'aller plus loin".

Naturellement, il gagna le fruit (photo ).

Cette histoire souligne l'importance de l'intelligence, dont Ganesh est le dépositaire, contre la force, la rapidité ou les performances physiques.

Ganesh le scribe

Une très intéressante histoire concernant Ganesh est la croyance selon laquelle il a été le scribe rédacteur du Mahâbhârata l'un des deux 
grands poèmes épiques de l'Inde écrit vers le 
5 ème siècle.

Le Sage Vyâsa , auteur de cette épopée, fut informé par Brahmâ, sur lequel il méditait, qu'il lui fallait demander à Ganesh d'être le scribe auquel il dicterait l'épopée sous une forme versifiée.

Ganesh apparut devant Brahmâ auquel il donna son accord mais sous la condition que Vyâsa parlerait sans interruption.

Vyâsa formula sa propre exigence : Ganesh devait comprendre chaque mot, chaque pensée et ses implications avant de l'écrire.

Quand Vyâsa voyait que Ganesh (photo ) avait terminé de rédiger un vers (sa défense brisée lui servait d'instrument d'écriture), il lui en dictait un autre avec des significations si complexes que Ganesh devait s'arrêter et y réfléchir.

Cela donnait à Vyâsa le temps de composer mentalement quelques strophes et de les réciter lorsque Ganesh était prêt...

Cette histoire nous apprend que le Mahâbhârata ne devrait pas être lu à la va-vite. On doit le comprendre et le "digérer", on doit l'écouter avec patience et y réfléchir.

En fait, une croyance dit que le Mahâbhârata ne devrait pas être lu, mais seulement écouté, et à petite dose ! Ce n'est qu'à cette condition que la profondeur du sens caché sous les événements narrés par le poème apparaît progressivement.

Ganesh et le dieu Shiva

On dit qu'aucun acte de paix ou de guerre, aucune action quotidienne ne peut réussir avant que Ganesh ait auparavant été honoré.

Ceci n'est pas seulement valable pour les êtres humains, mais également pour les êtres célestes.

Quand Ganesh apparut, en tant que fils né de l'esprit de Shiva, celui-ci décréta que Ganesh devrait être invoqué par des prières par quiconque voulant s'assurer du succès de ses entreprises. Même les invocations aux autres divinités n'auraient aucun effet si elles n'étaient pas précédées d'une prière à Ganesh.

Ainsi, lorsque Shiva partit pour affronter les démons de la cité de Tripura , il oublia sa propre règle et se précipita en grande hâte. Cependant, en montant sur son char, un clou de la roue se brisa et le char fut immobilisé.

Interloqué qu'un tel incident lui arrivât, Shiva s'arrêta et réfléchit. Il réalisa soudain qu'il avait oublié de prier Ganesh, d'où cet empêchement... Il invoqua alors le nom de son fils et put partir et remporter avec succès la bataille de Tripurâtanka.

Comment Ganesh a brisé sa défense droite

Il existe plusieurs légendes pour expliquer comment Ganesh brisa sa défense, ce qui fait qu'il est aussi appelé Ekadanta "Celui qui n'a qu'une défense".

 La première légende (dans le Brahmânda-Purâna) se rapporte à sa bataille contre Parashurâma. Parashurâma était l'une des incarnations (avatâra) de Vishnu, né sur terre pour enseigner la sagesse aux classes dirigeantes, les Kshatriya Caste des guerriers, 
détenteurs du pouvoir temporel, qui étaient devenus arrogants et opprimaient les gens. En tant qu'humain sur terre, il médita sur Shiva et obtint la hache divine, Parashu. Celle-ci l'aida dans sa lutte contre tous ces princes dévoyés qui étaient la proie des démons.

Profondément reconnaissant envers Shiva, il se rendit alors au Mont Kailash pour saluer son guide. Ganesh, qui gardait alors l'entrée des appartements de son Père, ne lui permit pas d'y pénétrer, disant qu'il lui fallait attendre la permission de Shiva.

Parashurâma pensa : "Je suis un dévot de Shiva, une telle autorisation ne saurait s'appliquer à moi".

Mais Ganesh s'obstinant à lui refuser le passage, Parashurâma, généralement d'humeur emportée, frappa violemment la défense de Ganesh avec sa hache et la brisa.

Shiva et Pârvatî apparurent alors et blâmèrent Parashurâma qui se prosterna devant Ganesh pour obtenir son pardon et sa bénédiction. Ganesh fut alors appelé Ekadanta "Celui qui n'a qu'une défense".

 Selon une autre légende, Ganesh brisa lui-même sa défense dans sa lutte contre Gajamukhâsura (l'Asura  démons à tête d'éléphant). Ce démon suivit de sévères austérités sur le conseil de Shukrâchârya, le gourou des Asura; c'est ainsi qu'il obtint les pouvoirs invincibles de Shiva. Mais il utilisa ces pouvoirs pour tourmenter les dieux qui se précipitèrent alors pour demander de l'aide à Ganesh.

Celui-ci n'hésita pas à livrer bataille contre ce démon. Mais au cours du combat, il réalisa que les pouvoirs de ce démon le rendaient invincible. Ganesh brisa alors sa défense droite et la projeta sur Gajamukhâsura, le poursuivant pour le transformer en souris. Il revint alors sur le dos de la souris et en fit sa monture, le gardant ainsi sous son contrôle.

 Selon une autre histoire des Purâna, le rat de Ganesh était en réalité le Gandharva Musiciens 
célestes Krauncha. Un jour, à la cour d'Indra, le roi des Devâ, Krauncha, insulta le Sage Vâmadeva qui se vengea en le transformant en gros rat. Ce rat, conformément à sa nature, entra dans l'ashram du Sage Parâchara et causa de gros dégâts dans la maison. Le Rishi Sage accompli 
des anciens temps invoqua alors Vinâyaka (autre nom de Ganesh) pour sauvegarder son modeste logement. Ganesh apparut, fit du rat son véhicule et le dompta.

 Une légende des Purâna attribue la perte de la défense à un combat entre Ganesh et Shiva lui-même.

 On renvoie enfin à l'histoire de Ganesh et de la Lune rappelée plus haut.

Comme on peut le voir, quelle que soit la version de ces histoires puraniques, la raison pour laquelle Ganesh aurait choisi le rat pour être son véhicule est que cela lui permettait de le garder son contrôle, le rat ayant une capacité de nuisance qui n'est plus à démontrer.

Ganesh et le dieu Vishnu

Un jour, Vishnu constata que sa Valamburi Shankha avait disparu, ce qui le tracassa. Au bout d'un moment, il entendit le son profond d'une conque et reconnut immédiatement que c'était la sienne. Elle résonnait quelque part près du Mont Kailash.

Il médita sur Shiva qui lui apparut et déclara que s'il voulait retrouver sa conque, il devait au préalable adresser une invocation à Valamburi Ganesh (forme de Ganesh avec la trompe orientée vers la droite).

Vishnu s'exécuta et Ganesh renvoya la conque à son vrai propriétaire qui fut ravi de la retrouver.